La 35e édition du Téléthon retransmise sur France Télévisions s’est achevée. Pour l'instant, plus de 73 millions d’euros ont été promis dont 1,5 millions en Bretagne. André Guyomard, le coordinateur du Téléthon en Ille-et-Vilaine nous livre son analyse.
L’actualité du week-end a été marquée par la 35e édition du Téléthon, événement de collecte de dons pour soutenir la recherche sur les maladies rares. France Télévisions s’est mobilisée et au terme du marathon télévisuel caritatif.
Le compteur 2021 affiche 73,6 millions d’euros de promesses de don. Une hausse de 15 millions par rapport à l’édition 2020.
Les Bretons ont promis 1,5 millions d’euros pour l’instant ( 240 050 € dans les Côtes-d'Armor, 476 420 € dans le Finistère, 435 890 € en Ille-et-Vilaine et 355 070 € dans le Morbihan). L'heure d'un premier bilan pour André Guyomard, le coordinateur du Téléthon en Ille-et-Vilaine.
André Guyomard, les dons sont-ils en hausse ou en baisse en Bretagne ?
André Guyomard : Les promesses de dons ne sont pas terminées. Le Téléthon n’est pas terminé puisque le 3637 (numéro d'appel pour les dons) reste ouvert encore toute une semaine. On peut tout de même dire que les dons sont en hausse de 40% en Ille-et-Vilaine par rapport à l’an dernier.
L’épidémie de Covid a-t-elle perturbé l’organisation du Téléthon ?
André Guyomard : Tout le monde craint cette 5e vague. Les gens se déplacent beaucoup moins. J’ai visité des grands magasins qui font des choses pendant le Téléthon. La fréquentation était nettement en baisse par rapport aux week-ends précédents. A Noyal-sur-Vilaine, où 2000 à 3000 personnes se retrouvent habituellement sur la place pour voir un défilé lumineux, il n’y avait que 200 personnes. Beaucoup de repas ont été annulés ou transformés en repas à emporter.
A quoi sert l’argent collecté ?
André Guyomard : L’argent collecté sert à la recherche et à accélérer les essais thérapeutiques. Des traitements sont en cours, des médicaments sur le marché mais il faut accélérer tout ça. L’argent sert aussi à aider les familles. Il faut aider les familles pour que les enfants restent en vie et qu’on puisse les guérir quand on aura la solution.