Tokyo 2020 : le cyclisme breton attend la décision du CIO

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Le coronavirus a déjà eu raison du Tour de Bretagne. Le Tour de France est reporté, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix… Jour après jour le cyclisme voit le calendrier des compétions se réduire comme peau de chagrin. Devra-t-il aussi se priver des Jeux olympiques de Tokyo ? 


À un peu plus de quatre mois de l’événement planétaire, le Comité international olympique (CIO) estime toujours qu’il n’est "pas nécessaire de prendre des décisions radicales". Si certaines voix commencent à s’élever pour demander le report des Jeux olympiques, elles ne font pas partie du monde du cyclisme. 

Joint au téléphone, le président de l’Union Cycliste internationale et maire de Sarzeau, David Lappartient, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. "S’agissant des jeux Olympiques, il a été convenu qu’on laisse le CIO communiquer", explique-t-il. 
 

Les JO, c'est encore loin


De son côté, la coureuse cycliste  Audrey Cordon-Ragot est dans l’attente d’une qualification pour Tokyo. Concernant l’annulation ou non des prochains JO, son opinion rejoint, dit-elle, celle du quintuple champion de biathlon et nouveau retraité, Martin Fourcade, qui auprès de l’AFP, ce mercredi, estimait qu’il était trop tôt pour prendre une décision. 

La championne Bretonne veut rester optimiste : "c’est quand même prévu début août en ce qui concerne le cyclisme, et on nous parle en ce moment d’une pandémie qui s’arrêterait fin mai, début juin. Quand on voit l’évolution du coronavirus en Chine, j’ai bon espoir qu’on puisse y arriver".
 

Un problème d'équité sportive


Reste la question de l’équité sportive. Si jusque-là, le CIO tient à "encourager les athlètes à continuer de se préparer du mieux qu’ils peuvent", ça n'est pas facile quand les compétions s’annulent les unes après les autres, relève une autre championne cycliste bretonne, Aude Biannic. "Après la qualification (fin mai début juin NDLR) la préparation ne sera forcément pas optimale avec ces mois d’arrêt. On ne sera pas forcément dans le rythme", regrette-t-elle tout en confiant qu’elle se pliera à la décision que prendront les instances sportives.


Un manque de compétition


Enfin, face au coronavirus, tous les athlètes ne sont pas logés à la même enseigne. Confinés pour les uns, poursuivant leur entraînement sur la route pour les autres. Audrey-Cordon-Ragot en a pris son parti : "C’est bien dommage, moi, j’ai pris le parti de tout faire à la maison. Maintenant ce qui compte, c’est que tout le monde puisse ressortir très vite pour retrouver une vie normale. Et c’est à partir de ce moment-là qu’on pourra parler de ce qu’il faudra faire pour revenir au niveau"
 
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