Pas de baisse de fréquentation touristique notable en Bretagne durant le mois de juillet par rapport à l’an dernier. Une enquête du CRT (Comité régional du tourisme) esquisse un bilan pour ce premier mois de vacances. Sur les 3144 professionnels ayant répondu, 77% se disent satisfaits.
La crise du Covid faisait planer des incertitudes sur le tourisme. En Bretagne, le secteur représente 8% du PIB. D’après l’étude du Comité régional du tourisme, un peu plus des trois quarts des professionnels du tourisme breton s’estiment satisfaits de la fréquentation pour juillet. Parmi eux, 35% se déclarent même très satisfaits. Au final, cette saison 2020 devrait atteindre 21 millions de nuitées comme l’an passé.
Une situation variable selon le secteur
Sans grande surprise, les vacanciers ont privilégié les hébergements jugés plus sûrs face à l’épidémie de Covid-19.- 84% des propriétaires de gîtes et meublés se montrent satisfaits contre seulement 56% pour les campings.
Rien de tel qu’un bon bol d’air !
Après le confinement, les touristes aspiraient visiblement à prendre l'air. Les activités de plein air ont été plébiscitées. Il faut dire que la météo s’y est merveilleusement prêtée.Comme à l’accoutumée à cette période, les professionnels du littoral affichent un niveau de satisfaction supérieur à ceux de l’intérieur ou des zones urbaines. Cette année, la façade Manche semble avoir particulièrement attiré les touristes.
- 83% des professionnels situés sur le littoral Nord de la Bretagne se déclarent satisfaits, contre 78% de ceux du littoral Atlantique et seulement 60% en milieu urbain.
La baisse de la clientèle étrangère compensée par des vacanciers français, notamment bretons
Impactés à la fois par la crise du Covid-19 et par le Brexit, la clientèle des Britanniques accusent le plus fort recul, suivis de celles des Espagnols et des Italiens. Mais les Français compensent en partie cette absence. Les clientèles de proximité, de Bretagne et des régions limitrophes, y contribuent en grande partie.
Dernière minute
Habituellement louées deux mois avant le départ, les résidences se réservent, cette année, en dernière minute. Les séjours sont plus courts et plus nombreux. Le choix de la destination semble se décider au dernier moment en fonction de la météo et de l’apparition de foyers de Covid-19.- Avec un niveau de réservation en août inférieur de dix points à celui de l’an dernier, les professionnels bretons s’avouent cependant inquiets pour la fin de saison.