Quand il était petit, Alain Souchon passait ses vacances en Bretagne. L'été, il allait voir jouer les bagadou. Il trouvait que les sonneurs étaient beaux comme des camions. Et que faire ça comme métier, ça devait être la classe !
En 1978, Souchon a grandi. Et il voit que les rêves d'enfants ont une fâcheuse tendance à nous filer entre les doigts. Avec son ami Laurent Voulzy, il décide de raconter cette désillusion en écrivant "Le bagad de Lann-Bihoué". Pourquoi Lann-Bihoué ? Parce que c'est l'un des plus célèbres bagadou. Et que ça sonne bien.
"Pour les cornemuses, se souvient Voulzy, on a fait appel à un professionnel pour l'enregistrement. Le type est arrivé mais comme il avait des problèmes de souffle, il était venu avec un souffleur ! Lui jouait les notes, et l'autre soufflait. C'était énorme
Souchon vient souffler les bougies
C'est lors d'une émission de télé en 1989 que la première rencontre entre Souchon et le Bagad a lieu. Chez Michel Drucker. Grâce à la chanson, l'Ensemble de la Marine nationale a décuplé sa notoriété et des liens vont se tisser.
En 2007, pour le 55e anniversaire de la création du bagad, Souchon vient au Festival Interceltique de Lorient pour souffler les bougies, Première scène en commun. En 2012 pour le 60e, rebelote. Mais cette fois, la collaboration sera gravée sur un disque.