C'est une nouvelle qui va changer le quotidien de Côme. Jusqu'au 27 septembre, l'étudiant, n’était pas autorisé à apporter sa nourriture adaptée à son intolérance au gluten au réfectoire du Crous de Bourges.
À la mi-septembre, la mère de Côme, Laëtitia Volbrecht, avait contacté France 3 Centre-Val de Loire pour faire par de sa détresse. Son fils, ne pouvait pas apporter ses plats sans gluten au restaurant du Crous. Par conséquent, le garçon était contraint de manger seul le midi.
Pour la mère du jeune homme, c'était une injustice. "Le repas du midi reste un moment sympa, lorsqu’on est avec nos collègues, camarades de classe. Savoir que mon fils est privé de ça, je trouve ça vraiment rude." Une situation qui donnait lieu à des échanges réguliers avec son fils. "Côme râle, il s’agace", expliquait-elle.
Un combat acharné
À de multiples reprises, elle était entrée en contact avec le Crous de Bourges. Ses appels avaient débouché sur une réponse, malheureusement pas suffisamment adaptée.
La liste des allergènes est affichée à l’entrée de la cantine du Crous. Mais ce n’est pas ce que je demande. Parce que si Côme tente le coup, il va être malade. Le sans gluten demande des règles très strictes dans l’alimentation. Par exemple, si la cuillère a touché un plat de pâtes, elle ne peut pas toucher le plat de légumes. Il réagit fortement.
Laëtitia Volbrecht
Un revirement de situation
Ce mardi 27 septembre, le Crous d'Orléans-Tours a autorisé Côme a apporter sa nourriture au sein du restaurant du Crous. "A titre exceptionnel, en ce qui concerne votre fils, Côme, au vu de la nature du problème d'ordre allergique évoqué et pour tenir compte du besoin de socialisation des étudiants dans leur vie universitaire, je vous propose d'envisager une dérogation individuelle conditionnelle", écrit le directeur général du Crous, Alain Cordina.
Le jeune homme devra présenter un certificat médical attestant de son état de santé, et indiquer le motif de l'accès au restaurant sans consommation des repas produit sur le Crous. Il devra également fournir la signature de la décharge de responsabilité en faveur du Crous pour les aliments apportés.
Laëtitia Volbrecht est "heureuse pour Côme. Lui même est extrêmement heureux de la décision. Je trouve juste dommageable d'avoir dû agir de la sorte pour me faire entendre. Mais dans ce cas, c'est bien le résultat qui compte!". L'étudiant va enfin partager un repas avec ses camarades.