Des poulets entassés, sans soleil et trop gros pour survivre : Le Gaulois, ne s'engage pas encore contre ces pratiques d'élevage

L'association L214 veut inciter le groupe LDC, premier producteur de poulet en France, notamment sous la marque Le Gaulois, à s'engager contre les "pires pratiques" de l'élevage intensif. Dans 24 villes, les militants ont décidé de retourner les barquettes de poulet et d'informer les consommateurs.

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120 enseignes ont déjà sauté le pas, mais le groupe LDC manque à l'appel. C'est le constat que regrette l'association de protection des animaux L 214. Ses militants demandent au groupe leader dans la production de poulet en batterie de signer une charte Européenne contre les "pires pratiques" de l'élevage intensif.

Pour sensibiliser les consommateurs à la cause animale, et faire un appel du pied au groupe qui s'illustre sous les marques Le Gaulois, Marie et Maître Coq, L 214 a choisi de retourner les barquettes de poulet dans plusieurs grandes surfaces. "Pour tourner le dos à des pratiques indignes" souligne Stéphana Andrieu, membre de l'association.

100 000 barquettes retournées pour sensibiliser 

Dans cet engagement européen, il est notamment question de mettre moins de poulets au m². Ils peuvent aujourd'hui être 20 par unité de mesure. Le document impose aussi l'accès à de la lumière naturelle, et la fin des poulets à la "sélection génétique trop poussée". Certains animaux grossissent trop vite, et ne supportent parfois plus leur propre poids sur leurs pattes. "Donc il y en a qui meurent parce qu'ils n'arrivent pas à accéder à l'abreuvoir ou au mangeoire" précise une autre militante. 

"84% des Français sont contre l'élevage intensif", affirme Stéphana Andrieu. Les clients croisés à Tours confirment cette tendance "je n'achète plus ce genre de marque" poursuit l'une d'entre eux. En tout, plus de 100 000 barquettes ont été retournées dans 24 villes de France en trois semaines, selon les chiffres de l'association. 

Avec Philippe Tanger. 

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