Un mois et demi après avoir déambulé sur les toits de Paris, masqué, pendant la cérémonie d'ouverture des Jeux, Maxence de Shrooder montre enfin son visage. Ce Blésois était l'un des neuf porteurs de flamme au visage dissimulé.
Il a tenu le secret pendant de longs mois. Maxence de Shrooder était l'un des porteurs de flamme pendant la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024. Avec huit autres sportifs spécialisés dans le parkour, ce Blésois a revêtu le costume d'un personnage mystère. Il avait pour mission de se rendre de tableaux en tableaux, tous imaginés par l'équipe de Thomas Joly, metteur en scène.
La discipline urbaine consiste à se déplacer d'un point à l'autre dans une ville, en passant par exemple par les toits, mais aussi à travers différents obstacles. L'objectif, c'est avant tout de s'adapter à l'environnement et d'en faire un terrain de jeu sans limite.
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Après avoir enfin dévoilé son identité ce samedi 14 septembre 2024, Maxence de Shrooder était en direct dans l'édition du 12/13 de France 3 Centre-Val de Loire lundi 16 septembre pour raconter en détail son expérience.
Comment avez-vous été choisi pour cette mission ?
Lorsque Thomas Joly, le directeur artistique des cérémonies des Jeux a imaginé ce personnage, il a tout de suite fait appel à l'artiste qui s'appelle Zenzel, spécialiste de la mise en scène du mouvement et notamment du parkour. Un artiste que je connais très bien puisque nous travaillons ensemble depuis 10 ans. Il a réuni l'équipe de neuf personnes qui avons incarné ce personnage mystère.
Comment se prépare-t-on à un tel évènement ?
J'ai été artiste pendant plus de 10 ans avant de créer moi-même une salle d'entraînement. J'avais la condition physique, donc j'ai plutôt dû faire des répétitions pour être bien synchronisé avec la musique, de faire les bons gestes, au bon moment. Notamment d'allumer le tableau sur lequel j'étais au moment parfait pour que ça ait l'effet que Thomas Joly avait imaginé.
J'étais sur le tableau de la garde républicaine, donc j'ai dû traverser la garde républicaine. À ce moment-là je contourne le commandant et je vais allumer l'institut national français avec la flamme pour donner place au concert de la chanteuse Aya Nakamura.
Comment garde-t-on un secret aussi longtemps ?
C'était très difficile. On fait quelque chose d'inoubliable, d'impressionnant. D'avoir incarné ce personnage c'était magnifique et de ne pas pouvoir en parler c'était assez frustrant pour être honnête donc je suis très content. Depuis ce samedi 14 septembre on a le droit d'en parler, enfin.