Le projet d'un complexe logistique de 44 hectares de terre agricole mis en pause pendant dix mois par une association écologique

Le tribunal administratif d'Orléans a ordonné à la société Pnahard, de modifier son projet d'installation de trois entrepôts logistiques, à Mer dans le Loir-et-Cher. La justice avait été saisie par le collectif "A bas le béton" qui revendique une première victoire.

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Les plateformes logistiques sortent de terre un peu partout dans la région Centre-Val de Loire. Mais certains projets prennent du plomb dans l'aile. Comme à Mer, dans le Loir-et-Cher, où l'association "A bas le béton", qui se bat contre l'implantation de plateformes logistiques, a remporté une première victoire devant la justice. 

Un projet hors normes 

Le vendredi 11 octobre, le tribunal administratif d'Orléans a demandé au promoteur Panhard, désormais Telamon Développement, de revoir son projet de complexe logistique de trois bâtiments de 100 000 m², 40 000 m² et 20 000 m² sur 44 hectares de terres. 

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Selon le collectif, l'installation de cette énorme plateforme logistique, près de l'A10, engendrerait "la circulation journalière de 950 poids lourds, sur de petites routes départementales". Le 2 mai 2022, "A bas le béton" avait déposé un recours contre les arrêtés du 26 novembre 2021 du préfet du Loir-et-Cher. 

Une méconnaissance de "l'exigence de l'utilisation économe des sols naturels"

Et le tribunal administratif d'Orléans lui a donné raison puisqu'il a "relevé que le projet de création d’une plateforme logistique porté par la société Panhard Développement méconnaissait l’exigence d’utilisation économe des sols naturels, agricoles et forestiers". Le tribunal poursuit ensuite en écrivant que "le projet doit s’implanter sur un vaste espace agricole et forestier et qu’il entraînera la disparition de 30 hectares de terres agricoles cultivées et de 6,6 hectares de bois".

Au vu de cette décision, la société Panhard Développement a 10 mois pour régulariser cette irrégularité et "compenser l'artificialisation des sols induites par le projet". Durant cette période, les travaux ne pourront pas débuter. 

Pour Noé Petit, président de l'association, ces 10 mois vont servir à prouver "que l'on ne compense pas 44 hectares de terres vierges de toutes activités que l'on vient bétonner entièrement, en plantant des arbres. Ils ne peuvent pas compenser un projet comme ça"

D'autres points du dossier, sur la biodiversité ou l'environnement, sont réservés à une prochaine audience au tribunal administratif d'Orléans. 

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