Samedi 2 avril était organisé une journée d’inauguration des graintothèques d’Olivet. Des plateformes permettant d’échanger des graines à planter pour préserver la biodiversité.
Désormais, en se rendant à la bibliothèque, on pourrait trouver autre chose que des bouquins. Et ce grâce aux grainothèques. Un concept qui a séduit en seulement deux ans pas moins de 200 lieux en France. Deux viennent d’ouvrir à Olivet. Une première dans le Loiret. Et pour fêter l’événement, une journée d’inauguration ponctuée de colloques et d’expositions était organisée samedi.
Le principe est simple : déposer et échanger librement des graines de fleurs, de fruits et de légumes. "On cultive chez soi, dans son jardin, puis vient le moment de la récolte dans de petits sachets qu’on emmène ensuite", explique Catherine Slimani de la grainothèque d’Olivet.
Intervenants : Severine Aumont-Sanz et Catherine Slimani, des grainothèques d'Olivet, Laurent Meulin et Sébastien Wittevert, initiateur des grainothèques
Engagement citoyen
Une initiative reposant sur la confiance et l’entraide, comme l’explique Laurent Meulin, nouvel adepte : "des actions comme celle-ci nous pousse au partage. C’est quelque chose de très important aujourd’hui", estime-t-il.Pour Sébastien Wittevert, initiateur de ces grainothèques, c’est surtout un engagement citoyen. Une sorte d’acte de résistance avec cette gratuité dans un monde où désormais tout s’achète. "C’est un combat, une désobéissance citoyenne dans ce contexte d’agriculture intensive".