Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, s'est rendu ce 2 septembre dans le lycée agricole du Chesnoy, à Amilly dans le Loiret. L'occasion de rappeler, à la veille de l'annonce de son plan de relance, son soutien à la filière agricole et notamment aux abattoirs.
Réflechir à l'agriculture de demain : c'était le thème de la visite du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie dans le Loiret ce 2 septembre. Le ministre a rencontré quelques-uns des 500 élèves du lycée agricole du Chesnoy, à Amilly près de Montargis. Pour cet ingénieur agronome de formation, il était indispensable d'affirmer son soutien au monde agricole.
Accompagner la transition
"C'est certainenemnt l'un des enseignements les plus beaux" a déclaré le ministre à propos des jeunes qui se destinent à l'agriculture. "On voit une dynamique incroyable, une envie fabuleuse" poursuit le ministre, qui reste "convaincu de la pertinence" de la filière si elle devient "respectueuse de l'environnement tout en ayant la capacité de nourrir de façon qualitative" les Français.Dès le 3 septembre, un plan de relance devrait être annoncé, avec un soutien particulier à la filière des abattoirs, qui devrait recevoir 100 millions d'euros. "Evidemment il faut continuer à améliorer la situation dans les abattoirs. La réalité c'est qu'aujourd'hui les abattoirs sont des lieux où la rentabilité est très faible.La personne qui gère un abattoir est prête à toutes les transformations, mais il faut qu'elle en ait la capacité financière."L'agriculture c'est s'adapter à la nature. La nature elle est complexe, et la force des agriculteurs, la force des métiers du vivant, c'est justement de ne jamais tomber dans la caricature de la simplicité mais de toujours appréhender la nature dans sa complexité. Une transition ça prend du temps, c'est complexe, il faut la faire avec beaucoup de détermination.