Montargis : huit mois de prison requis contre Frank Supplisson, l'ex-président de l'agglomération

Ce 10 novembre, Frank Supplisson, l'ancien président LR de l'agglomération montargoise, a comparu devant le tribunal correctionnel pour prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics. Les réquisitions sont de 8 mois de prison avec sursis et 3 ans d'interdiction de gestion.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'ancien président LR de l'Agglomération montargoise et Rives du Loing, Frank Supplisson, a comparu devant la justice ce 10 novembre. L'ancien homme fort de Montargis, qui a quitté la vie politique en 2020 mais reste à la tête de plusieurs sociétés immobilières, est mis en cause dans deux affaires distinctes.

Un mélange des genres entre politique et immobilier

Dans la première, il lui est reproché d'avoir signé au nom de l'Agglo des contrats de location auprès de la société immobilière "le Bon Gîte", pour les mettre à disposition d'étudiants en médecine. Le problème, c'est que Frank Supplisson est lui-même actionnaire à 22% de la société. L'affaire avait été révélée en août 2019 par le blogueur et libraire montargois Giles Ducoudré

La seconde investigation portait sur les conditions de rénovation de la terrasse du restaurant "Du pain sur la planche". L'établissement a fait peau neuve lors des travaux de réhabilitation du carrefour des Bénédictines entre 2015 et 2017. Une toute nouvelle terrasse réalisée par la société Eiffage, alors en charge du chantier, qui aurait couté 7 000 € à la ville. Or, le restaurant se trouve dans un immeuble qui appartient à Frank Supplisson, alors adjoint au maire de Montargis et vice-président de l’agglomération.

Le procureur de la République Loïc Abrial a requis huit mois de prison avec sursis, ainsi que 15 000 euros d'amende, trois ans d’inéligibilité et trois ans d’interdiction de gérer toute société. Mis en cause en 2019 dans plusieurs affaires, parmi lesquelles également une plainte pour harcèlement moral et menaces de morts, Frank Supplisson avait laissé entendre qu'il démissionnerait, avant de revenir sur sa décision et d'achever son mandat en juillet 2020.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité