La qualité du champagne à venir n'est pas forcément entamée.
Des pluies fréquentes jusqu'en juin et deux à trois fois plus abondantes que la normale, les conditions étaient très favorables au mildiou. Le champignon s'est donc fait un plaisir de dévorer une partie des vignes de la région.
La pression du mildiou n'avait par endroit plus été aussi forte depuis 1958. Le traitement du champignon est rendu particulièrement difficile par des périodes de pluies longues, les produits n'étant efficaces que par temps sec.
Les viticulteurs déplorent d'ores et déjà des pertes, même si elles restent encore difficiles à estimer. Dans l'Aube, le fléau du mildiou vient sanctionner des ceps qui ont déjà souffert des gelées tardives en mars. Le département pourrait compter des récoltes inférieures de 70% à la moyenne.
Ces pertes en volume n'impliquent pas forcément une mauvaise qualité des grappes et donc du champagne à venir. Si les conditions climatiques restent sur un mode chaud et sec, seul le nombre de bouteilles serait diminué. Un champagne de qualité en petite quantité verrait automatiquement son prix grimper.
Voir notre reportage