Dans un communiqué, le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, "condamne très fermement" les attentats qui ont eu lieu dans la nuit du 8 au 9 octobre, tout en indiquant que le processus de discussions engagé entre les élus insulaires et le Gouvernement "se poursuivra".
À la suite des attentats perpétrés dans la nuit du 8 au 9 octobre, le préfet de Corse s'est exprimé via un communiqué.
"À ce stade, 31 actions ont été confirmées dans vingt communes", précise Amaury de Saint-Quentin qui "condamne très fermement les dégradations et destructions commises au cours de cette nuit, qui portent préjudice à la Corse et aux Corses".
Le plus haut représentant de l'État dans l'île indique que "les services d’enquête sont pleinement mobilisés, sous l’autorité du parquet national anti-terroriste, afin d’en identifier et d’en appréhender les responsables".
Amaury de Saint-Quentin "a donné instruction aux forces de l’ordre d’intensifier leur présence sur le terrain afin de garantir la sécurité de la population".
"Le processus se poursuivra"
Revendiqués par le FLNC dans un communiqué, ces attentats s'inscrivent dans un contexte politique particulier, dix jours après qu'Emmanuel Macron a évoqué la possible autonomie de la Corse, "ni contre l'État, ni sans l'État", et donné six mois aux groupes politiques insulaires pour trouver un consensus.
"Le processus de discussions engagé à l’initiative du Gouvernement avec les principaux élus de Corse se poursuivra, conformément aux orientations fixées par le Président de la République lors de son intervention devant l’Assemblée de Corse le 28 septembre dernier, souligne Amaury de Saint-Quentin. Les tentatives de déstabilisation de quelques-uns n'y feront pas obstacle. Il en va de l'intérêt de la Corse."
Le reportage de Pierrick Nannini et nos équipes :