L'enquête autour de l'assassinat de Marc Lafay, le 8 mars dernier, connaît une nouvelle avancée avec la mise en examen de quatre hommes, ce 6 décembre. Trois d'entre eux, déjà détenus dans d'autres affaires, ont été mis en examen pour "assassinat et association de malfaiteurs".
Quatre jours après leur placement en garde à vue, deux hommes ont été mis en examen pour "assassinat" et "association de malfaiteurs" dans le cadre de l'enquête autour de l'assassinat de Marc Lafay, le 8 mars 2024. Il s'agit de Nicolas Coppolani et Florian Casamarte.
Les deux hommes sont déjà connus des services de police et de justice, et se trouvaient déjà en détention provisoire sur le continent dans le cadre d'une autre affaire.
Un troisième homme, déjà détenu dans une autre affaire, a, lui aussi, été mis en examen pour "assassinat" et "association de malfaiteurs", selon le procureur de la république de Marseille, Nicolas Bessone, qui a confirmé cette information à l'AFP. Il s'agit de Lucas Tocheport.
4 hommes mis en examen
Un quatrième homme, Jean-Jacques Leca, également connu de la justice, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs" et placé sous contrôle judiciaire et comme témoin assisté dans cette affaire.
Les quatre hommes ont tous été interpellés dans la journée du mardi 3 décembre, trois ayant été dans ce cadre extraits de leur prison dans les Bouches-du-Rhônes.
Dans ce dossier piloté par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, plusieurs personnes avaient déjà été entendues au cours des derniers mois. Le 15 mars, soit une semaine seulement après les faits, un homme, habitant le même quartier que Marc Lafay, avait été mis en examen pour "meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Tué par balles
Pour rappel, Marc Lafay, 35 ans, avait été pris pour cible alors qu'il promenait son chien. L'homme se trouvait alors au pied de son immeuble, dans le quartier de Pietralba, à Ajaccio. Touché par quatre projectiles, il était décédé de ses blessures. La victime était déjà connue des services de police et de justice pour des affaires de stupéfiants.
Cinq jours après les faits, la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille s'était saisie de l'enquête, d'abord ouverte par le procureur de la République d'Ajaccio.
Dans cette affaire, les investigations se sont dans un premier temps orientées vers un règlement de compte lié à un trafic de stupéfiants. Mais très vite, d'autres hypothèses ont également été avancées. La piste d'un différend entre bandes rivales, alimentée par des témoignages, serait celle actuellement travaillée par les enquêteurs.