Deux hommes de 34 et 24 ans ont été condamnés vendredi à Ajaccio respectivement à 6 mois de prison, dont 4 ferme, et 3 mois de prison avec sursis pour des dégradations commises en janvier à la Caisse d'allocations familiales.
Les deux hommes, qui arboraient des gilets jaunes au moment des faits, avaient tagué à la peinture jaune les initiales "GJ" sur le portail de la CAF avant de le dégrader, empêchant employés et usagers d'entrer dans les lieux.
Le trentenaire était poursuivi pour dégradation, entrave à la liberté de travail, rébellion mais aussi dégradation d'un radar automatique et menace de mort à l'encontre du président Emmanuel Macron. "Il avait été vu sur Facebook avec un gilet jaune où il était écrit 'vendetta pour Macron. A mort Macron. Macron, du plomb pour cette ordure'", a précisé à l'AFP le procureur de République d'Ajaccio, Éric Bouillard.
Il a été condamné à six mois d'emprisonnement dont deux mois avec sursis, l'obligation d'indemniser les victimes et l'interdiction de détenir une arme. L'homme de 24 ans, poursuivi pour dégradation, entrave à la liberté de travail et rébellion, a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général.
La CAF a obtenu indemnisation de son préjudice évalué à 1.500 euros, a précisé le procureur.
A l'audience vendredi, un incident a eu lieu avec une autre "gilet jaune" qui a été placée en garde à vue pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le jour des faits, le 2 janvier, d'autres "gilets jaunes" avaient immédiatement tenu à se désolidariser de cette action en se présentant à la police et en demandant à être entendus pour rejeter l'appartenance des deux hommes au mouvement, avait alors indiqué le parquet.