Jeudi 19 décembre, U Levante a annoncé faire appel du jugement de relaxe de Gabriel-Xavier Culioli, rendu deux jours plus tôt par le tribunal correctionnel de Bastia. L'écrivain était poursuivi pour diffamation et injures publiques à la suite d'une plainte déposée par l'association de protection de l'environnement. Un dossier qui s'inscrit dans celui des "villas Peretti", Gabriel-Xavier Culioli étant un soutien de la famille propriétaire du domaine de Saparella, à Coti-Chiavari.
"Une décision très critiquable."
Dans un communiqué publié jeudi 19 décembre sur son site internet, U Levante annonce faire appel du jugement du tribunal correctionnel de Bastia, rendu deux jours plus tôt.
La justice a en effet décidé de relaxer Gabriel-Xavier Culioli, poursuivi pour diffamation et injures publiques à la suite d'une plainte déposée par l'association de protection de l'environnement.
Le reportage de Stéphane Poli et Hugo Eck, réalisé le 17 décembre :
Revenant sur les écrits de l'écrivain, l'association estime que "ces attaques personnelles, destinées à atteindre les membres d’U Levante dans leur dignité et leur réputation, n’ont pas leur place dans un débat public, ce d’autant plus qu’elles s’inscrivent, en l’espèce, dans une campagne d’intimidation et de haine orchestrée par M. Culioli et ses soutiens, dans le but ouvertement revendiqué de dissuader U Levante de faire exécuter les décisions de justice rendues à l’encontre des propriétaires du domaine de Saparella."
Et d'ajouter : "Ces pratiques sont révélatrices d’une dérive préoccupante de certaines composantes de la société corse, qui cherchent à discréditer et réduire au silence les associations citoyennes qui se battent au quotidien pour le respect de l’État de droit sur notre île."
Dossier des "villas Peretti"
Pour rappel, il était reproché à Gabriel-Xavier Culioli d'avoir ciblé l'association de protection de l'environnement dans plusieurs écrits publiés sur ses réseaux sociaux entre octobre et décembre 2023. Un dossier qui s'inscrit dans celui des "villas Peretti", l'écrivain étant un soutien de la famille propriétaire du domaine de Saparella, à Coti-Chiavari.
En septembre 2023, la cour d'appel de Bastia avait ordonné la destruction, sur le site, de plusieurs bâtisses dont la construction avait été jugée illégale. L'affaire est désormais devant la cour de cassation qui la jugera prochainement.