Interpellé le 26 mars en région bastiaise dans le cadre d'une information judiciaire instruite par le pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, Stéphane Ori a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs actes de terrorisme".
Stéphane Ori a été mis en examen des chefs "d'association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs actes de terrorisme", et "acquisition, détention et transport non autorisés de matériel de guerre, arme, munition ou de leurs éléments de catégorie A en relation avec une entreprise terroriste" par un magistrat instructeur de Paris, ce vendredi 29 mars.
Présenté devant le juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire, confirme une source judiciaire. La mesure avait été requise par le parquet national antiterroriste.
Une information judiciaire pour les mêmes chefs avait été ouverte dans la matinée. Interpellé mardi 26 mars au petit matin, dans son appartement en région bastiaise, par les hommes de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le militant du mouvement indépendantiste Core in Fronte était depuis placé en garde à vue, d'abord au commissariat de Bastia, puis dans les locaux de Levallois-Perret, où il a été transféré dans la soirée du 28 mars.
Conférence de presse clandestine
Les enquêteurs s'intéressent notamment à une conférence de presse clandestine du Front de libération nationale de la Corse du 5 mai 2021, confirme le Pnat.
Une conférence de presse clandestine au cours de laquelle un nouveau groupe armé, baptisé "FLNC Maghju 21" avait annoncé sa création, 45 ans jour pour jour après la formation du Front de libération nationale de la Corse, le 5 mai 1976.
Pour rappel, mercredi et jeudi, des rassemblements se sont tenus devant le commissariat de Bastia avait à l'appel de Core in Fronte, en soutien à son militant.