L'ancien entraîneur de Bastia, écarté le 27 février dernier, était pointé du doigt depuis les incidents du stade de Furiani de ce dimanche pour ses propos perçus comme menaçants vis-à-vis de l'OL. Il s'explique ce mardi à l'Equipe sur ses paroles et se dédouane de toute responsabilité.
En retrait depuis les incidents survenus ce dimanche au stade de Furiani lors de la rencontre contre Lyon, l'ancien entraîneur du SC Bastia est finalement sorti du silence. Dans une interview accordée à l'Equipe, l'ancien entraîneur revient sur ses propos que certains avaient perçus comme menaçants lors de la dernière rencontre Bastia-Lyon.
Je ne parlais que de terrain
Suite à la défaite contre Lyon au match aller le 5 novembre dernier, François Ciccolini avait lancé des propos ambigus : "il va falloir venir chez nous. Il ne faut pas avoir la grippe quand tu vas venir à Bastia, ni la gastro car cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses."
Si certains avaient perçu ces propos comme menaçants, l'accusant même de jeter de l'huile sur le feu, l'ancien entraîneur semble prendre de la distance dans son interview donnée ce mardi à l'Equipe.
"Je ne parlais que de terrain", affirme-t-il, reprochant aux journalistes "de chercher le buzz". L'ancien entraîneur se dit "dégouté et déçu" et regrette que "des supporters ou des pseudos supporters aillent mettre le zouk".
Si François Ciccolini ne parle pas d'actes prémédités, il constate qu'il y a "des gens qui ne sont pas venus pour regarder le match."
La direction du club a annoncé ce mardi la fermeture à titre provisoire de la tribune Est, d'où sont partis les troubles.