Menaces, grand banditisme : "Rien ni personne ne me fera dévier de ma ligne", affirme Gilles Simeoni

Invité de Cuntrastu, ce mercredi 8 mars, Gilles Simeoni est revenu sur les menaces déjà évoquées dans ses vœux, et sur le grand banditisme en Corse. Le président de l’Exécutif dit "assumer ses décisions" et assure que "rien ne le fera dévier de [sa] ligne".

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"J’ai dit ce que j’avais à dire." Sur le plateau de Cuntrastu, Gilles Simeoni est revenu sur les menaces évoquées pour la première fois lors de ses vœux pour la nouvelle année. Pour rappel, le président de l’Exécutif avait alors déclaré : "Je suis, en ce qui me concerne, malgré les difficultés, les obstacles, quelquefois les menaces, confiant, serein et déterminé".

Interrogé sur sa décision de ne pas porter l'affaire devant la Justice, il a indiqué : "On peut choisir de porter plainte, on peut choisir de ne pas porter plainte […] Si l’institution doit le faire, elle le fera, moi j’ai dit ce que j’avais à dire pendant les vœux".

Climat

Avant de revenir sur les faits : "Il y a eu un certain nombre d’évènements criminels qui ont touché des gens, ou des militants, qui me sont proches au plan politique, au plan personnel, et parfois même au plan familial. Je ne suis pas policier, je ne suis pas juge, je ne sais pas ce que sont les auteurs, qui sont les auteurs de ces actes, leurs motivations. Ces actes participent tout de même à la création d’un climat d’ensemble, un climat d’ensemble qui existe".

Malgré ce "climat", Gilles Simeoni assure prendre ses responsabilités. "J’ai pris un certain nombre de décisions que j’assume, en termes de marchés publics, de droit de préemption de la Collectivité de Corse, de mise à plat d’un certain nombre de mécanismes, de volonté d’aller dans des secteurs à forts enjeux comme l’immobilier ou les déchets pour dire que c'est l’intérêt général, porté par la puissance publique, qui doit prévaloir."

"Le chemin est tracé"

Le président de l'Exécutif affirme qu'il tient bon face aux pressions, comme il l'avait déjà indiqué en janvier dernier à Corte. "Lorsqu’on fait des choix politiques en Corse aujourd’hui, on sait très bien qu’on va rencontrer un certain nombre d’oppositions. Je ne veux pas surjouer, je ne veux pas dramatiser, je dis simplement que rien ni personne ne me fera dévier de la ligne qui est la mienne."

"Le chemin est tracé, c’est celui du travail, c’est celui de l’honnêteté et c’est celui de l’intérêt général", conclut-il.

L’émission sera diffusée ce mercredi 8 mars, à 20 heures 50.

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