Visite de Gérald Darmanin en Corse : suivre son premier jour de déplacement à Ajaccio en direct

Ce mercredi 16 mars, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, débute sa visite de deux jours dans l'île. Il est attendu à Ajaccio en début d'après-midi. Ce déplacement vise notamment à "ouvrir un cycle de discussions."

Après 10 jours de manifestations en soutien à Yvan Colonna, marquées par des violences et des affrontements avec les forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur est en Corse les 16 et 17 mars. Le but de ce déplacement : faire revenir le calme dans l'île et ouvrir un nouveau cycle de discussions avec l'exécutif insulaire.

Avant son arrivée, Gérald Darmanin, a accordé un entretien au quotidien Corse Matin dans lequel il a déclaré que le gouvernement était "prêt à aller jusqu'à l'autonomie. Après, la question est de savoir ce qu'est cette autonomie. Il faut qu'on en discute." Une phrase qui a immédiatement fait réagir la classe politique insulaire et nationale.

Le ministre de l'Intérieur est attendu à Ajaccio en début d'après-midi.

Suivez ici le déroulé de ce déplacement :

20h30 : Première réaction de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse après ses échanges avec le ministre de l'Intérieur. Selon lui, ces réunions doivent "être un premier pas vers un processus de portée historique afin de clore un cycle de 50 ans marqué par la logique de conflit."

20h15 : Les élus insulaires se sont rassemblés dans une salle de la collectivité de Corse afin de débriefer sur les trois réunions organisées avec Gérald Darmanin. Un communiqué de presse commun devrait être rédigé à l'issue de cette réunion. 

 

20h02 : La colère de Paul-Félix Benedetti, leader de Core in Fronte, après que des élus ont été invectivés par des manifestants mécontents. Il leur demande de faire preuve de patience.

20h : À la sortie de la collectivité de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis prend la parole devant les militants nationalistes rassemblés devant les grilles. Alors qu'elle fait un résumé des échanges avec le ministre de l'Intérieur, elle déclare : "une méthode de travail va être mise en place". Une phrase mal reçue par la population regroupée qui la hue, et lui reproche, comme aux autres élus nationalistes de n'avoir rien fait. Ils crient : "libertà". 

19h30 : Gérald Darmanin a accordé un entretien à France 3 Corse ViaStella. Les détails à retrouver ici

19h20 : La réunion entre le ministre de l'Intérieur et les représentants les forces politiques, économiques et sociales de Corse est terminée. 

18h15 : Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio et président du groupe "Un soffiu novu" à l'Assemblée de Corse s'exprime à la sortie d'un entretien avec le ministre de l'Intérieur. "Le ministre a prononcé un terme, un terme important dans la vie politique corse et dans l'histoire de la France contemporaine. C'est celui de l'autonomie concernant le territoire de la Corse. Je vous invite à aller dans les archives, je n'ai pas une carrière politique très longue mais elle commence à s'inscrire dans le temps. J'étais candidat aux élections législatives il y a même pas 10 ans, et j'avais dit le mot autonomie ne me fait pas peur. Je vais vous rassurer, je n'ai pas changé d'avis. Je considère qu'il ne faut pas piéger les mots, qu'il faut aller demain vers un mode d'organisation qui soit fécond pour la Corse, ce qui n'est peut-être pas le cas de celui qui nous avons aujourd'hui. Je crois qu'une démocratie doit se faire de manière apaisée, par le dialogue et surtout que les pouvoirs publics doivent être organisés d'une manière efficace. Ce débat on doit l'avoir avec l'ensemble de la société corse, avec un représentant primordial qui est l'exécutif, parce qu'il a été choisi par le peuple. Pourquoi pas, demain, une fois que les idées se seront rapprochées, par la voie d'un référendum, qui fera appelle à l'ensemble du peuple corse pour qu'il se détermine pour son avenir. Je considère que la démocratie ne doit pas se jouer dans une assemblée mais également devant le peuple entier, convoqué avec des bulletins de vote et avec des feuilles d'émargement."

17h30 : La rencontre entre le ministre de l'Intérieur et les présidents de groupe de l'Assemblée de Corse vient de se terminer. Commence une troisième discussion avec les forces politiques, économiques et sociales de Corse. 

17h20 : Les manifestants rassemblés devant la collectivité de Corse ont accroché des banderoles sur les grilles. On peut y lire : "Suluzioni Pulitica", "Libertà pà i patriotti" ou encore "Statu francese assassinu". 

17h15 : le collectif Parlemu Corsu est également présent devant la Collectivité de Corse. 

17h : Des militants, des élus Femu a Corsica et des syndicats étudiants sont rassemblés devant les grilles de la collectivité de Corse. 

16h40 : L'entretien entre Gérald Darmanin et Gilles Simeoni est terminé. Il a duré moins de 30 minutes. Le ministre de l'Intérieur rencontre actuellement les présidents de groupe de l'Assemblée de Corse (Jean Biancucci pour Fà populu inseme ; Laurent Marcangeli pour Un Soffiu novu ; Jean-Christophe Angelini pour Avanzemu ; Paul-Félix Benedetti pour Core in Fronte ; Josepha Giacometti-Piredda, Corsica Libera, apparentée Avanzemu). 

16h10 : Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio et président du groupe "Un soffiu novu" à l'Assemblée de Corse, s'exprime quant à ses attentes. "Le débat doit redevenir un débat démocratique, apaisé, serein. Et puis il faudra aussi faire valoir, par rapport aux propositions que le ministre de l'Intérieur aura formulées, les propositions qui sont les nôtres et qui ne sont pas forcément très éloignées que celles qu'il a déjà dit dans la presse quotidienne régionale.

16h : Le ministre de l'Intérieur et le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, ont débuté leur entretien. Les discussions se déroulent sans la présence de la presse. 

15h50 : Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, est arrivé à la Collectivité de Corse où il a été accueilli par Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'Assemblée de Corse. 

15h30 : Jean-Christophe Angelini, maire de Porto-Vecchio et président du groupe "Avanzemu" à l'Assemblée de Corse, participera également à la rencontre avec Gérald Darmanin. "On attend des engagements fermes, clairs, qui pour nous, passent par un agenda et ensuite par un contenu. Un agenda parce qu'on pourrait penser, au regard des tensions que connaît la Corse depuis une quinzaine de jours, qu'on pourrait être dans des manœuvres dilatoires, qui viseraient à gagner du temps jusqu'aux présidentielles. On espère que ce ne sera pas le cas. Ensuite un contenu, parce qu'on a entendu beaucoup de choses contradictoires ces dernières heures dans les médias. Je ne veux pas faire de surenchère, mais quand ont dit que l'on peut aller jusqu'à l'autonomie, qu'il y a des choses intermédiaires à expérimenter. On n'a pas l'impression d'un engagement politique clair et ferme. On est prêt à discuter de tout, sans préalable, sans tabou, de manière dépassionnée, dans une culture du dialogue retrouvée, sans surenchère et polémique, mais on n'entend pas non plus être baladé parce qu'on vote dans un mois et qu'il s'agirait d'acheter le calme à n'importe quel prix.

15h20 : Les représentants politiques insulaires continuent d'affluer vers la Collectivité de Corse. Leria Maria Musso, représentante du groupe "Avvene ghjustu è resiliente", de gauche avec une sensibilité nationaliste, à l'Assemblea di a giuventù participe à la rencontre avec le ministre de l'Intérieur. "On aimerait savoir si la position qu'adopte le gouvernement relève d'éléments de langage, de langue de bois... Se dire prêt à l'autonomie c'est une chose, mais on aimerait voir si les engagements vont réellement être pris, si on va aller dans du concret, des mesures effectives, éventuellement l'inscription dans la Constitution, la clarification d'un statut très précis, ou si on est là uniquement pour calmer la situation, calmer le feu qui a pris dans la rue."

15h : Les élus arrivent à la collectivité de Corse pour la rencontre avec Gérald Darmanin. Y participent notamment Paul-André Colombani, député de la 2e circonscription de Corse-du-Sud et Dominique Livrelli, conseiller exécutif. 

11h55 : Dans un communiqué authentifié par nos confrères de Corse-Matin, le FLNC affiche son soutien à Yvan Colonna et à la jeunesse qui s’est "emparé" de la "révolte". Le mouvement clandestin regroupant les structures Union des combattants et 22 octobre menace également de réagir à son tour.

10h45 : Une trentaine de militants nationalistes occupent la DDTM de Bastia. Son directeur dit "comprendre l'action symbolique" et demande "qu'elle se déroule dans le calme". C'est le cas pour le moment. 

10h15 : Des militants nationalistes ont pénétré dans les locaux des impôts à Ajaccio. Ici aussi, tout se passe dans le calme.

"Les manifestants sont entrés dans le bâtiment et ont posé des banderoles. Les agents ont été invités à quitter le bâtiment, ils ne travailleront donc pas aujourd'hui ni en présentiel, ni en télétravail pour respecter les consignes qui ont été données en matière de sécurité. Pour le moment, l'occupation se passe de façon tout à fait calme", précise Joseph Sorba, directeur adjoint aux Finances publiques et responsable du centre des Finances publiques de Cuneo à Ajaccio. 

9h45 : Une cinquantaine de militants nationalistes sont entrés dans les locaux des impôts de Sartène. Tout se passe dans le calme. 

 

 

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