Crise du lait: après l'échec des négociations, Lactalis propose 15 euros de plus

Jeudi soir, les producteurs de lait ont claqué la porte des négocitaions avec Lactalise. L'industriel a fait ce vendredi matin une nouvelle proposition.

Le groupe Lactalis a annoncé vendredi une augmentation de 15 euros la tonne de lait à compter du 1er septembre, soit environ 271 euros, après l'échec des négociations à Paris avec les représentants des producteurs.

"Lors de la réunion avec les organisations de producteurs, qui s'est tenue ce jeudi 25 août à la Maison du Lait, en présence de Monsieur Francis Amand, médiateur des relations commerciales agricoles, le groupe Lactalis, pour tenir compte des réelles difficultés rencontrées par les producteurs de lait, a souhaité faire un effort supplémentaire sur le prix du lait, avec une augmentation de 15 euros/1.000 litres dès le mois de septembre", a annoncé le groupe dans un communiqué.

M. Amand avait précisé, après l'échec des négociations, avoir fait une "proposition de la dernière chance à 280 euros les mille litres" pour les cinq derniers mois de 2016 par rapport à un prix actuel de 257, une offre qu'avait acceptée Lactalis. "Mais les représentants des producteurs ont considéré que ce n'était pas suffisant", avait-il ajouté.

"Je suis très déçu sur la méthode, j'ai eu l'impression que les représentants des organisations de producteurs n'étaient pas en capacité de prendre des positions et qu'elles leur étaient dictées depuis Laval. On repart à zéro, il n'y a plus de médiation possible dans ce cadre-là", avait-il déclaré.

Lactalis dénonce un "bras de fer médiatique"

Dans son communiqué, le numéro un mondial des produits laitiers dénonce l'attitude des syndicats agricoles qui n'ont, selon lui "pas agi pour s'engager dans une sortie de crise, mais pour prolonger des actions et un bras de fer médiatique avec le Groupe Lactalis et nuire à son image".

Contacté au téléphone par l'AFP, le porte-parole du groupe, Michel Nalet, a déclaré que Lactalis avait fait cette proposition pour "démontrer qu'on continue d'aller de l"avant et de négocier". "Nous avons eu des interlocuteurs qui ne voulaient pas négocier hier, j'espère qu'on va faire bouger les lignes", a-t-il ajouté.

 

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