Un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire sur la situation de l'usine Alstom de Belfort, en présence du PDG du groupe, est convoqué lundi 26 septembre au siège du fabricant de trains à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi de sources syndicales.
Un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire sur la situation de l'usine Alstom de Belfort, en présence du PDG du groupe, est convoqué lundi 26 septembre au siège du fabricant de trains à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi de sources syndicales.
Comme le demandait l'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO), Henri Poupart-Lafarge viendra "s'expliquer sur la situation de Belfort" devant les représentants du personnel réunis dans l'après-midi, a précisé à l'AFP un membre du CCE.
La séance ordinaire du CCE prévue le 27 au matin est maintenue, ainsi que la manifestation des salariés le même jour à 11H, selon les syndicalistes interrogés. Le groupe ferroviaire a annoncé il y a 15 jours son intention d'arrêter d'ici 2018 la production de trains dans l'usine franc-comtoise, berceau historique du constructeur où travaillent plus de 400 personnes.
Cette décision a provoqué une cascade de réactions politiques et un bras de fer avec le gouvernement, qui a engagé une concertation avec tous les acteurs de la filière pour tenter d'apporter à Alstom des commandes qui l'amèneraient à revoir sa décision.
Les organisations syndicales doivent être de nouveau reçues par le secrétaire d'Etat à l'Industrie Chistophe Sirugue dans les jours à venir.
Selon les syndicats, M. Sirugue leur a promis le 13 septembre "des réponses" à la situation de Belfort "sous dix jours" ou au plus tard d'ici "la fin du mois". Aucun représentant n'avait encore reçu mardi de convocation à une nouvelle entrevue.
► Revoir notre émission spéciale : Alstom Belfort, une affaire d'Etat.