Tous sont suspectés d'avoir envahi le vestiaire des joueurs et frappé des stadiers le 21 novembre après le match de Rennes.
Une dizaine de supporters de l'AS Nancy-Lorraine, suspectés d'avoir envahi le vestiaire des joueurs et frappé des stadiers vendredi 9 novembre après la défaite face à Rennes avait été interpellés mercredi 21 novembre en matinée et huit d'entre eux ont été placés en garde à vue à l'issue de l'intervention de la police.
"Plusieurs stadiers ont été violentés, certains ont reçus des coups de poing. On a pu identifier des suspects grâce aux images vidéo", a dit à l'AFP le commissaire de la sûreté départementale à Nancy, Denis Kotnik.
"Les interpellations des suspects, âgés de 19 à 40 ans, se sont déroulées sans difficulté", a précisé le commissaire de police.
Cinq de ces supporters seront jugés le 28 décembre et trois autres, présentés comme les plus violents, comparaîtront vendredi 23 novembre à 14h devant le tribunal.
Coup de poing
Une cinquantaine de supporters de l'AS Nancy Lorraine (L1), présentés comme des ultras, avaient envahi le vestiaire des joueurs nancéiens alors que les nancéiens venaient de s'incliner 3 à 1 et occupaient alors la dernière place au classement de la Ligue 1.Le gardien de but nancéien, Guy Roland Ndy Assembé, s'était plaint d'avoir reçu un coup de poing au visage, mais n'avait pas porté plainte. Le club et deux stadiers avaient en revanche saisi le procureur de la République, qui a ouvert une enquête la semaine dernière.