Aurélie filippetti : "il n'y a pas de confiance en Mittal, sa parole ne vaut rien".

La ministre de la Culture, invitée de France Inter à l'occasion de l'inauguration du Louvres-Lens, n'a pas mâché ses mots à l'endroit de Lakshmi Mittal et affirme qu'en cas de non-respect de ses engagements, l'option Serin resterait ouverte.

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"Personnellement, pas en tant que ministre mais en tant qu'élue mosellane, j'avais marqué ma préférence nette pour une solution de portage public temporaire de l'entreprise afin qu'elle puisse ensuite passer dans les mains d'un repreneur, d'un industriel de l'acier. Ce n'est pas la solution qui a été retenue", a indiqué la ministre Aurélie Filippetti dont la voix ne dissimule pas une certaine émotion lorsqu'elle évoque la situation de Florange.

Elle semble également choisir les termes de son expression avec prudence, sans doute pour ne pas en rajouter dans la cacophonie gouvernemental et le duel sous-jacent qui oppose le Premier Ministre et son collègue désavoué, Arnaud Montebourg sur le dossier Mittal.

Les termes de l'accord dévoilés demain aux syndicalistes

Concernant la demande des syndicalistes et d'élus mosellans de connaître les conditions exactes de l'accord passé entre Mittal et le gouvernement, la mosellane explique qu'à l'occasion de leur réunion demain mercredi 5 sdécembre à matignon, les syndicalistes auront "le détails de tous les egagements" sans préciser s'ils seront par ailleurs rendus publics.

L'option Serin reste ouverte

Sur Bernard Serin, le repreneur éventuel évoqué par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, mais non retenu par le gouvernement "sans doute pour des raisons de chronologie" précise Aurélie Filippetti, "cette solution n'est pas totalement close. Si les engagements n'étaient pas tenus, je considère qu'il faudrait en revenir à cette solution-là. "Tous les moyens de droit" seraient utilisés si l'accord n'était pas "appliqué et respecté".
Un peu de baume sur le coeur du président du FC Metz qui s'est senti humilié par les déclarations de Jean-Marc Ayrault le week-end dernier.

Ré-écoutez la réaction d'Aurélie Filippetti (à partir de 04'08) :


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