Les représentants FO-CGT-CFDT, plus unis que jamais ont voulu demander des comptes au député socialiste de la circonscription sur l'action du gouvernement.
"Soutien" ou "trahison", le sentiment est mitigé pour les salariés et syndicalistes d'ArcelorMittal Florange après l'accord signé entre le sidérurgiste et le gouvernement.
Ils attendaient beaucoup, d'aucuns disent "trop", de l'action gouvernementale pour la survie de la filière liquide d'ArcelorMittal à Florange.
Après un accord entre Ayrault et Mittal, validé par François Hollande, contre l'avis d'Arnaud Montebourg, le mot de trahison a été lancé.
Et c'est dans ce contexte que les représentants de l'intersyndicale FO-CFDT-CGT, toujours unis, sont allés demander des comptes sur une action gouvernementale qualifiée a minima de "brouillonne" au député socialiste de la circonscription et maire de Fameck Michel Liebgott jeudi 20 décembre 2012.
Mise en place du comité de suivi de l'accord
Ce même jour le comité de suivi de l'accord signé par le gouvernement et le sidérurgiste, présidé par le sous-préfet de Thionville François Marzorati, est officiellement installé en fin de journée à Metz et se déroule dans une ambiance tendue, sans la présence de FO et de la CGT.Quelques photos envoyées par Roland Sebben, photographe Florangeois.