La trêve des confiseurs n'a pas entamé leur détermination à sauver la filière liquide de Florange : les actions ont repris et leur pétition fait le plein.
Les membres de l'intersyndicale CFDT-CGT-FO d'ArcelorMittal Florange sont plus remontés que jamais malgré 18 mois de lutte et continuent de se battre pour sauver la filière chaude mosellane dont la condamnation par Mittal est implicitement validée par l'accord signé conjointement par le sidérurgiste et le gouvernement français en décembre 2012.
Un accord "scélérat et inacceptable" pour les salariés qui l'ont redit jeudi 3 janvier 2013 à l'occasion du CE extraordinaire à Florange auquel ils ont refusé de siéger. Une réunion qui devait les informer de la décision de couper dans quelques semaines l'alimentation en gaz des cowpers des deux hauts-fourneaux P3 et P6.
Une "condamnation à mort pour l'intersyndicale".
Participer aux discussions
Dans la matinée, une trentaine de salariés et membres de l'intersyndicale sont allés manifester dans les rues de Thionville afin d'obtenir une entrevue avec François Marzorati, ex-sous-préfet et actuel pilote du comité de suivi des engagements de Mittal. Ils ont finalement été reçus à la mi-journée par Nathalie Basnier la directrice de cabinet du Préfet de région qui avait fait le déplacement pour les rencontrer.
Les syndicalistes lui ont fait part de leur souhait de participer aux discussions sur l'avenir de Florange et de l'activité sidérurgique mosellane.
Un souhait qu'elle s'est engagée à transmettre au Président de la République.
La pétition fait le plein
Lancée le 29 novembre 2012 et demandant la nationalisation du site de Florange, la pétition vise désormais les 35.000 signatures et en a déjà obtenu plus de 28.000...