Lorsque l'on habite dans la forêt Vosgienne, un quad peut s'avérer utile, notamment lorsque la neige obstrue certaines voies.
Mais posséder un quad immatriculé peut amener à vivre certaines aventures....
Mise à jour dimanche 6 janvier :
Selon nos confrères de l'Est Républicain, la conductrice vosgienne ne devrait pas être verbalisée.
Une missive officielle
Françoise Simonin, qui habite Bellefontaine (88), se souviendra longtemps du 1er décembre dernier.Sur le pas de sa porte en fin de matinée, elle voit arriver la factrice qui lui donne son courrier.
Dans celui-ci, elle reconnaît tout de suite le symbole de la République.
"Encore une facture", pense-t-elle.... A tort.
Car, en réfléchissant bien, elle n'en attend plus.
Elle ouvre donc la missive, avec une très mauvaise surprise à la clef.
Le procès verbal
Elle découvre à l'intérieur un avis de paiement d'une amende majorée de... 375 euros. concernant une infraction routière.Une grosse somme pour Françoise, qui a bien du mal à boucler son budget.
Les faits
L'amende concerne une non présentation d'assurance du véhicule, faits constatés le 22 mai 2012 à... Courbevoie, en région parisienne.Or, Françoise n'a jamais mis les pieds, -et encore moins les roues- à Courbevoie, et n'a même jamais visité Paris.
Elle se rend compte très vite que la plaque d'immatriculation ne concerne pas son véhicule, mais son... quad !
De plus, l'amende étant majorée, elle n'a pas reçu de premier avis l'informant de l'infraction qui est censée lui être reprochée.
Et quand bien même, difficile d'imaginer la Vosgienne montant en quad à l'assaut de la capitale !
La contre-attaque
Francoise Simonin est une "battante".Elle n'a pas un caractère à se laisser faire sans réagir.
Après avoir contacté les diverses autorités, notamment de police, mentionnées sur les documents, elle commence à faire ce qu'on lui a conseillé : "trouver la preuve de sa bonne foi", élément indispensable à la résolution de son dossier.
Difficile cependant de se souvenir exactement de ce que l'on a fait près de... 7 mois auparavant.
Mais en cherchant bien...
La preuve est là : le 22 mai, madame Simonin se trouvait chez son assureur, justement, pour régler le montant de son assurance automobile : la souche du chéquier a permis d'identifier exactement la date.
Présence confirmée par l'assureur, qui accepte de lui fournir une attestation.
Soupçonnant une usurpation de plaques d'immatriculation, elle dépose également plainte auprès de la gendarmerie.
Les suites
La Préfecture des Vosges, interrogée, confirme que les démarches entreprises par la victime de cette erreur ont bien été les bonnes : contestation et dépôt de plainte.Elle lui conseille également de procéder à un changement de carte grise et de plaques minéralogiques.
Pour dans un premier temps, éviter de recevoir d'éventuelles autres mises en demeure pour des infractions qui ne la concernent pas, et pouvoir circuler en toute sérénité.
En attendant un jour de recevoir par sa factrice une missive toujours républicaine, mais porteuse cette fois d'une bonne nouvelle, le classement de cette procédure.