La polémique s'amplifie autour des pilules contraceptives de 3è et 4è génération qui augmenteraient les risques de thrombose.
Emilie Weiss prenait la pilule depuis 10 mois. Aujourd'hui, après son AVC, elle souffre de fatigue chronique et de troubles cognitifs. La jeune femme demande aux médecins de mieux informer leurs patientes.
Dans ce dossier, le journal "Le Monde" met en cause aujourd'hui le gynécologue alsacien, Israël Nisand.
Mercredi sur Europe 1, il avait appelé les femmes utilisant la pilule de de 3e génération à "ne pas changer de pilule", les risques étant "minimes" et les accidents "rares".
"Le Monde" parle de collusion entre le professeur et les grands laboratoires pharmaceutiques. Le médecin crie à la diffamation. Il affirme que la polémique autour de la pilule est d'abord une opération montée par le gouvernement pour faire des économies
La position du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français
"Suite à l’article du Monde du 11 janvier 2013 et à la mise en cause de nos collègues, nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux,leur manifestons notre soutien personnel et professionnel. Nous travaillons tous avec l’industrie pharmaceutique, pour le bien des femmes, dans le respect de la loi et de l’éthique médicale et dans la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés ni vendus." Bernard Hédon, président du CNGOF