Lundi 28 janvier 2013, la direction du groupe a annoncé son plan de restructuration pour le site de Mattaincourt prévoyant la suppression d’un tiers de ses effectifs
L'usine, qui fabrique des meubles de cuisine et de salles de bains, avait été placée en redressement judiciaire le 7 novembre, avec une période d'observation de six mois. Face à la crise du marché, une mise à mal de son chiffre d’affaire (-28% en 2012, 8 millions de perte), la direction a expliqué devoir trancher. 120 postes seront supprimés sur les 381 que compte le site.
Le secteur de la fabrication de meubles, fleuron des Vosges, a déjà été largement sinistré depuis plusieurs années, notamment après la liquidation en janvier 2012 de Nevelt, ex-filiale de Parisot à Mattaincourt (144 salariés) et, un an plus tôt, de ECB, qui employait 122 salariés dans la commune voisine de Mirecourt. Voir le déclin inexorable de l’industrie du meuble dans les Vosges d’après Agora Vox
Le groupe Parisot est encore détenu à 49% par la famille du fondateur, Jacques Parisot. En revanche Laurence Parisot, petite-fille de ce dernier et actuelle présidente du Medef, n'entretient plus aucun lien avec l'entreprise, et ne possède plus ni actions, ni intérêts dans celui-ci.