La société Sky Aircraft, du groupe GECI International, qui porte le projet d'avion Skylander, fait l'objet d'une offre de reprise par un industriel basé à Hong Kong. Ce dernier doit toutefois trouver très rapidement des fonds, faute de quoi la société serait liquidée.
La société Sky Aircraft, basée en Meurthe-et-Moselle, à Chambley, a été placée en redressement judiciaire en octobre dernier.
Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, ce jeudi, deux propositions ont été formulées par le liquidateur. La première, de continuation, a été présentée par la direction qui ne reprendrait que 30 emplois sur les 143 actuels et qui a été dénoncé par les salariés, a expliqué à l'AFP une représentante CFE-CGC, Nathalie Hannis. La seconde est une offre de reprise formulée par Hong Kong Technology Group Corporation, mais qui pour l'instant n'a pas les fonds.
Ce repreneur potentiel, dirigé par un Français, Lionel Potron, propose de conserver l'ensemble des emplois, mais doit trouver 10 millions d'euros correspondant au
prix de la cession et 4,7 millions d'euros pour régler les dettes aux fournisseurs.
Les salariés restent optimistes, mais les fonds doivent impérativement arriver lundi, avant la date de l'audience devant le tribunal de commerce, faute de quoi la société serait liquidée. Ils n'ont pas touché leur salaire du mois de janvier et, en l'état actuel, Sky Aircraft ne peut pas les payer.
En décembre, la société avait échappé in extremis à la liquidation. Le PDG de GECI International, Serge Bitboul, avait finalement versé les salaires de novembre via ses fonds personnels. Il avait alors assuré que plusieurs investisseurs étaient intéressés par le projet.