Avec l'affaire de la "vraie fausse" viande de boeuf, nombre d'enseignes ont retiré de la vente moussakas, lasagnes, cannelonis et autres pâtes bolognaises.
Dans ce vent de panique, on oublie cependant que la viande de cheval est comestible !
Et présente même un réel intérêt nutritionnel.
Le site de la viande chevaline apporte de nombreuses précisions sur la question :
Quels chevaux sont destinés à la boucherie ?
C’est ce débouché qui a permis à la France de conserver ses 9 races de chevaux de trait, patrimoine unique au monde, dont certaines sont encore au bord de l’extinction. Selon les spécialistes, seul le développement de cette filière peut garantir de conserver certaines races et métiers.La production de viande chevaline est un élément incontournable pour le maintien des 9 races de chevaux de trait, considérées comme menacées d’extinction par l’Union Européenne.
L'élevage, principalement en zones de massifs
L’élevage de chevaux est le fait de quelques 47.000 éleveurs dont 11.500 élèvent des chevaux de trait, le plus souvent de petits éleveurs, avec 2 à 3 juments en complément d’un élevage de bovins ou d’ovins.L’élevage de chevaux de trait est plus largement concentré dans les régions de massifs : le Massif Central, la région Rhône-Alpes, les Pyrénées, la Franche-Comté et la Bretagne.
En effet, les chevaux mettent particulièrement en valeur ces zones montagneuses, et assurent un développement durable de ces régions à la production de viande chevaline.
Une traçabilité garantie
La filière veille au strict respect des législations françaises et européennes, que ce soit en termes de traçabilité, de sécurité sanitaire ou de respect du bien-être animal.La reproduction se fait majoritairement par saillie naturelle.
La jument, dès l’âge de 2 à 4 ans, est prête pour sa première saillie ; la gestation dure 11 mois.
Elle pouline et nourrit son poulain jusqu’au sevrage.
Nourri d'herbe pâturée, de foin, de céréales, de luzerne, le cheval est exigeant : il choisit lui-même son volume alimentaire.
La production de poulains de trait a essentiellement une vocation bouchère et le dynamisme du marché de la viande chevaline constitue le meilleur garant de la présence des chevaux lourds dans l’espace rural.
L'importance de la viande de cheval en nutrition
Pour qui souhaite surveiller sa consommation calorique, la viande chevaline peut faire figure d’aliment diététique puisque les morceaux principalement consommés contiennent* moins de 5 % de lipides, dont une bonne part (60 % environ) sont des acides gras insaturés.(* Table de composition REGAL, 1995 et Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 3e édition, Tec et Doc 2001)
La richesse en vitamines hydrosolubles est intéressante dans la viande.La viande chevaline est particulièrement bien pourvue en vitamine B12 (que l’on retrouve uniquement dans les produits d’origine animale), en vitamine B3 et B6.
Par exemple, les Apports Nutritionnels Conseillés en vitamine B12, pour un homme, sont assurés* intégralement par la consommation d’une portion de 100g de viande chevaline.
(* Table de composition REGAL, 1995 et Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 3e édition, Tec et Doc 2001)
La F.A.Q. (Foire Aux Questions) sur la viande de cheval
Si l'actualité a mis la viande de cheval en avant bien malgré elle, il n'empêche que nombre deconsommateurs se posent des questions sur cette filière équine.
Toutes les réponses sur le site de la "Viande Chevaline".
(source : http://www.viande-chevaline.fr)