La ville de Strasbourg a annoncé samedi avoir mis en place des comités, politiques et associatifs, pour militer en faveur du maintien dans la capitale alsacienne du siège du Parlement européen.
Dans un communiqué, le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) a annoncé la création d'un comité politique présidé par l'eurodéputée socialiste Catherine Trautmann, elle-même ancien maire de Strasbourg, et celle d'un comité associatif, le "COmité pour l'EURope de et à Strasbourg"(COEURS).
La mission de ce COEURS "sera essentiellement de fédérer et de coordonner les initiatives du mouvement associatif sur la question du siège du Parlement européen, et ce en lien avec les actions et projets pilotés par la collectivité", a précisé M. Ries dans un communiqué. Le principe du siège strasbourgeois du Parlement européen a été récemment réaffirmé par la Cour de justice européenne, dans un arrêt du 13 décembre relatif au calendrier des sessions de l'assemblée, et par le président français François Hollande, lors de sa visite à Strasbourg et au Parlement le 5 février dernier.
Mais au-delà, "la mobilisation collective, qu'elle soit locale, nationale ou européenne, est indispensable pour agir en faveur du siège du Parlement européen à Strasbourg", estime Roland Ries.
De fait, une majorité d'eurodéputés rechigne à se rendre à Strasbourg, où le Parlement européen est censé siéger en session plénière quatre jours par mois comme le prévoient les traités, alors que la majeure partie des travaux parlementaires se déroule à Bruxelles, notamment lors des réunions des commissions parlementaires.