Vendredi 8 et samedi 9 mars les bénévoles des Restos et des salariés volontaires d’entreprises partenaires collectent des produits indispensables pour répondre aux besoins des bénéficiaires. Ils comptent sur votre générosité.
Vendredi 8 et samedi 9 mars 2013, les 63 000 bénévoles des Restos ainsi que des salariés volontaires d’entreprises partenaires collectent partout en France des produits indispensables au fonctionnement de l’association au-delà de la période d’hiver.Parmi les dons indispensables : conserves de viandes ou poissons, desserts, légumes, produits pour bébé ou encore produits d’hygiène, en privilégiant les articles d’une durée de conservation suffisamment longue.
En 2012, cette collecte dans plus de 5 000 magasins en France a permis aux Restos de servir 5,6 millions de repas supplémentaires et d’assurer une bonne partie de la campagne.
Moins d'aides, plus de demandes
Les Restos du Coeur ont besoin de tous les dons car les aides européennes sont menacées : une importante baisse du montant de l'aide alimentaire a été actée lors du vote du budget européen les 7 et 8 février. Les associations caritatives vont devoir faire avec une coupe budgétaire de 40% du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD).Or le nombre de personnes accueillies cette année est comme à chaque campagne en très forte augmentation. Exemple en Meuse comme l'ont constaté nos journaliste en décembre 2012, une semaine à peine après l'ouverture de la campagne d'hiver 2012-2013 des Restos du Coeur.
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Et les plats à base de viande de cheval ?
Dans un communiqué les Restos du Coeur précisent : "concernant les stocks de plats cuisinés contenant de la viande de cheval, affichés comme étant à base de boeuf uniquement, les Restos rappellent qu’ils ne prendront aucun stock tant que les risques sanitaires ne seront pas tous intégralement levés et certifiés par les autorités sanitaires.Une fois tout risque sanitaire levé, les Restos du Coeur pourront envisager d’accepter une quantité raisonnable de produits, respectant l’équilibre nutritionnel des personnes accueillies, et ce sous réserve que les coûts logitisques induits demeurent acceptables pour l’association. Bien entendu, les personnes accueillies devront être informées de la possibilité de présence de viande de cheval, grâce à un ré-étiquetage des produits, et elles seront autorisées à refuser ce type d’aliments, tout comme elles peuvent le faire avec l’ensemble des produits distribués."