A la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, dimanche 31 mars 2013, le corps sans vie d'un détenu a été retrouvé après un appel téléphonique passé par un autre détenu. Une information judiciaire est ouverte.
Dimanche 31 mars 2013, dans une cellule du troisième étage de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu, vers minuit, un homme découvre son codétenu d'une cinquantaine d'années qui va mal. Avec l'interphone, le détenu alerte le surveillant de garde. Son appel reste réponse. Il se lance alors dans un bouche-à- bouche, hurle et crie au secours. Ses cris résonnent jusqu’aux étages supérieurs. Un autre détenu prend la décision de composer le numéro des pompiers avec un portable qu’il n’est pas censé détenir.
Le centre de traitement de Saint-Julien-lès-Metz prend en considération cet appel et envoie une équipe de sauveteurs de Metz. Une dizaine de minutes plus tard, les secours sont auprès de la victime. L'homme de 57 ans est mort. Un décès de cause "naturelle d’après l’autopsie", indique le procureur de la République de Metz, Pierre-Yves Couilleau.
Une information en recherche des causes de la mort a été confiée la semaine dernière à un juge d’instruction, pour poursuivre les analyses toxicologiques et surtout faire la lumière sur les circonstances de ce décès.
Les services de la Sûreté départementale ont été saisis pour mener les investigations et les auditions.
Selon nos confrères du Républicain Lorrain : "une défaillance technique serait avancée par la direction et le personnel présent pour expliquer que personne n’ait répondu à l’appel au secours passé à l’interphone."