A partir de 2014, il sera rare de voir des hélicoptères épandre des produits phytosanitaires sur les coteaux Champenois.
Pour répondre à une directive européenne transcrite en droit français et qui interdit cette pratique le comité interprofessionnel des vins de champagnes CIVC ne fera plus les demandes de dérogations pour les viticulteurs et le CIVC à préféré trouver d'autres solutions pour les coteaux escarpés.
L'épandage par voies aériennes peut encore se faire par dérogation préfectorale mais le CIVC a décidé de ne plus mutualiser ces demandes collectives préférant abandonner cette pratique utilisée pendant 50 ans en Champagne.
En arrêtant ses prestations par hélicoptère, la société a dû trouver des solutions pour ses clients, notamment pour ceux qui possèdent des coteaux escarpés.
Quant à la cinquantaine d'hectares de Champagne où les coteaux sont réellement dangereux, et très difficile d'accès, des solutions sont à l'étude.
Trois ou quatre parcelles de vignes en Champagne ont déjà été plantées en terrasse, mais des dérogations de L'institut National des Appellations d'Origine (INAO) sont obligatoires. Avec l'inconvénient de la diminution du nombre du pied à l'hectare (de l'ordre de 20%), dû à la différence de surface exploitable.
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Dès 2014, il sera rare de voir des hélicoptères épandre, par voie aérienne des produits phytosanitaires sur les coteaux champenois.
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