L’ancienne caserne militaire de Saint-Avold (57), Ardant du Picq, est vide depuis une quinzaine d’année. Le maire souhaite raser les bâtiments pour y construire une clinique. Certains habitants s’y opposent fermement, une pétition circule.
Le maire et son conseil souhaitent démolir la caserne Ardent du Picq à Saint-Avold (anciennement appelée l’Infanterie-Kaserne). Vide depuis une quinzaine d’année, c’est la dernière caserne de la ville encore sur pied. Elle est constituée de dix bâtiments disposés en carré autour d’une grande place.Certains citoyens, outrés par cette décision, ont créé une pétition et rallié à leur cause des conseillers municipaux d’opposition ainsi que différentes personnes politiques.
Les lieux ne sont pas entretenus, et des actes de vandalisme et de pillages se sont produits dans les locaux. Ils sont restés impunis, au grand dam des habitants. Ils reprochent au maire la rapidité de sa décision de tout détruire.
Pourtant, André Wojciechowski ne voit pas d’autre solution. Il a pourtant essayé de transformer les lieux en habitation, en vain, car aucun investisseur ne s’est présenté. Le bâtiment est plein d’amiante, ce qui effraie les éventuels bailleurs.