Mardi matin, dans les locaux de la direction SNCF, signature d'une convention entre la SNCF et l'association Réciprocité pour la formation et l'emploi de médiateurs éducatifs et sociaux.
Autour de Alain Autruffe, directeur régional SNCF, Christian Rataux, président de l'association Réciprocité, des élus et autorités, s'est déroulé la présentation et signature de la convention intronisant officiellement de nouveaux agents médiateurs.
Ceux-ci auront une mission d'écoute et de dialogue face aux nombreuses incivilités qui peuvent subvenir dans les gares et dans les rames voyageurs.
Une action nécessaire, lorsque l'on sait que les actes d'incivilités sont nombreux : appareils audio au débits trop élevés, crachats, cigarettes allumées, pieds sur les banquettes, chahuts, insultes, ou encore agressions physiques sont des actes qui perturbent la vie des voyageurs et clients de la SNCF, mais également des employés SNCF.
Des faits qui, si certains passent quasiment inaperçus sur la voie publique, deviennent des contraventions au sein des emprises SNCF.
D'où ce désir de l'opérateur de transport de parvenir à une transition, avant le cas échéant, en cas d'impasse, de faire appel à la Sûreté Générale (Police ferroviaire).
L'intérêt du dispositif
- trouver une issue appropriée à chaque manquement aux règles constaté
- maintenir une ambiance respectueuse et conviviale dans les voitures et les gares
- apporter un soutien aux agents dans l'accomplissement de leurs missions
Qu'est ce que la médiation ?
La médiation sociale est une approche relationnelle visant à privilégier l'entretien, le maintien et/ou le rétablissement de lien de sociabilité entre des personnes demeurant dans un environnement SNCF.
Il s'agit de rétablir, par la présence d'un tiers, les communications nécessaires entre les usagers et le personnel, et s'inscrire dans une dynamique de création de lien social avec les personnes ciblées par l'action.
Un premier bilan
De septembre 2010 à juin 2013, la première mission de médiation sociale a réalisé 2976 interventions, dont 2823 concernaient des jeunes de 11 à 30 ans.
La contribution de cette médiation sociale a permis d'éviter de nombreux actes tels que les mauvais comportements te dégradations sur les lignes TER, des squats et des mauvais comportements dans les gares SNCF concernées par le dispositif.
De plus, par sa présence, la médiation sociale a apporté une aide professionnelle auprès des agents SNCF au service des voyageurs.
Le coût
Afin de mener à bien ces opérations, du 1er septembre 2013 au 30 juin 2016, la SNCF contribue financièrement à l'action de l'association pour un montant total de 255 000 euros.
L'Agence Gares et Connexions Est Européen et " L'activité TER SNCF Lorraine" financeront chacune indépendamment 50 % de la prestation.
Concrètement en Lorraine
Les actions de médiation seront entreprises dans les gares suivantes :
- Nancy
- Metz
- Epinal
- Pont-à-Mousson
- Hagondange
- Pagny-sur-Moselle
Et sur les lignes suivantes :
- Verdun-Etain
- Metz-Béning
- Rosières-aux-Salines-Nancy
- Epinal/Bruyères/Saint-Dié-des-Vosges
- Raon l'Etape-Saint-Dié-des-Vosges
(Source SNCF)