Les 5 et 6 octobre 2013, Metz Métropole a inauguré son Mettis. Après une semaine de fonctionnement, les handicapés sont formels, le tram-bus leur pose un problème d'accessibilité.
Les handicapés ne peuvent pas monter à bord du Mettis sans une aide extérieure. Toutefois, le problème était connu avant la mise en service de ce bus à haut niveau de service.
La porte à l'avant est équipée d'une rampe d'accès automatique, qui sort du plancher pour venir se poser sur le quai, mais elle est trop courte. Le dénivelé qu'elle engendre est trop raide.
L'Association des Paralysés de France (APF) a pourtant travaillé avec un comité chargé de la question, mais le choix a finalement été fait de demander au constructeur, cette rampe courte, plus rapide à déployer.
Une rampe plus longue
Dès le 17 septembre, lors d'une journée d'essai, l'APF avait signalé le problème. Puisqu'il y a assez de place pour une rampe plus longue, Dominique Gros, le maire de Metz, a affirmé que la question serait réglée, mais que cela devrait prendre plusieurs mois.Pourquoi ont-ils donné le feu vert pour que le Mettis roule ? s'interroge Alexis Guillaumet dans les pages du Républicain Lorrain. Pourquoi ça n'a pas été réglé avant ? Je trouve ça inadmissible.
Alexis, 26 ans, souffre d'une infirmité motrice cérébrale. Il a lui aussi contacté le Met' et le 10 octobre dernier, il a fait plusieurs tests avec Yves Le Chanu, directeur du réseau, sur différents bus.
Il n'y a pas de problème avec d'anciens matériels de 2005, explique le directeur du Met' à nos confrères du Républicain Lorrain, mais les nouvelles rampes sur les bus les plus récents ne sont pas si adaptées. Et cela change d'un fauteuil à l'autre.