Réalisée par le gouvernement, la nouvelle carte des cantons bas-rhinois est très critiquée par les élus de l'UMP, au premier rang desquels leur chef de file, le président du conseil général Guy-Dominique Kennel.
Le président (UMP) du département du Bas-Rhin a rendu publique cette nouvelle carte à la mi-journée ce jeudi.
Voici les principales innovations introduites par la loi du 17 mai 2013 :
Le conseil général change de nom et devient le conseil départemental.
Dans chaque département, le nombre de cantons est divisé par deux. Dans le Bas-Rhin, on passe de 44 à 23 cantons.
Dans chaque canton, un "binôme" homme-femme sera élu, ce qui portera à 46 le nombre d'élus de la future institution bas-rhinoise.
Les élus de droite déplorent l'augmentation du nombre d'élus et l'incohérence entre le nom des nouveaux cantons, qui ne "correspond pas à la logique territoriale". Ainsi "Ittenheim est dans le canton de Bouxwiller, le canton de Mutzig va jusqu'aux portes de Sélestat dans le Val de Villé…" Les élus de droite dénoncent "ce charcutage"… "Ces nouveaux redécoupages de la main de la gauche ne servent qu'un objectif : la conquête partisane de nouvelles majorités dans les départements de France". Pour les élus bas-rhinois, cette carte ne respecte pas les intercommunalités et éloigne les élus du terrain.
Le conseil général donnera son avis sur le sujet lors d'une séance plénière le 18 novembre. Ce redécoupage s'appliquera lors des élections de mars 2015. La carte du Haut-Rhin sera dévoilée dans quelques semaines.