Le candidat aux prochaines municipales dans cette commune de la banlieue de Nancy a découvert ces dégradations ce samedi matin. Les faits se sont déroulés la nuit dernière. Les services de police se sont rendus sur place.
Radoine Mebarki n'est pas un inconnu dans l'agglomération nancéienne : actuel conseiller municipal de Nancy, il est en charge de la vie associative sur les quartiers Haussonville et du Plateau de Haye, il est, de fait, très investi dans le quotidien de ces deux quartiers.
Mais, vivant désormais dans la commune voisine d'Essey, il va conduire la liste de la droite et du centre sur cette commune, et tenter de gagner le siège actuellement occupé par le socialiste Jean-Paul Monin.
Mobilisé contre la réforme des rythmes scolaires telle qu'elle est menée actuellement, il sait que ni son engagement, ni sa personne ne sont à l'origine de cette agression contre ses locaux.
Trois hypothèses selon lui :
- soit il s'agit d'un geste de mauvais plaisantins
- soit il pourrait s'agir de réactions d'extrêmistes, qui n'auraient pas apprécié ses propos récents sur son attachement à la France, à ses valeurs et au drapeau français
- ou alors des opposants politiques, en réaction à sa campagne dynamique (avec l'organisation prochaine d'une dégustation du Beaujolais nouveau)
Sur place, la police a procédé à quelques prélèvements, afin de procéder à des analyses. Peut être trouveront ils des éléments permettant d'identifier les auteurs des faits.
Les fonctionnaires n'ont pas été surpris de la survenance de ce type de faits, ayant justement été mis en alerte, au vu du contexte national.
Depuis ce matin, Radoine Mebarki a reçu de nombreux témoignages de soutien. Notamment en provenance de personnes vivant à Essey, choqués que des événements de ce type aient pu survenir dans leur commune.