De mystérieux faux tracts faisant croire à tort à une candidature pour l'élection municipale d'André Rossinot UDI à Nancy et de Jean-Marie Rausch à Metz ont été placés sous des pare-brise de voitures des deux villes lorraines dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 janvier 2014.
De mystérieux faux tracts faisant croire à tort à une nouvelle candidature au poste de maire du sortant UDI André Rossinot ont été placés sous des pare-brise de voitures de Nancy dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 janvier 2014, une initiative jugée "grotesque" par l'intéressé.
Les tracts en question représentent une photo de M. Rossinot sur un fond de ciel nuageux, barré d'un bandeau tricolore et titré "André Rossinot 2014".
Des tracts similaires ont été distribués à Metz, à l'effigie de Jean-Marie Rausch, l'ancien maire DVD (1971-2008), qui n'est pas candidat aux prochaines municipales.
"Le parcours de Laurent Hénart dérange"
André Rossinot n'est pas candidat à sa propre succession à la mairie de cette ville mais figurera sur la liste menée par son actuel adjoint, Laurent Hénart."Qui a les moyens aujourd'hui d'une telle manipulation? A qui peut-elle profiter ? Tout cela est grotesque", a estimé dans un communiqué le maire de Nancy.
"J'ai cru ce matin, quand on m'a montré ce papier, à un poisson d'avril par anticipation", a dit M. Rossinot. "Le poisson est un peu gros, la ficelle médiocre", a-t-il poursuivi. Selon lui "le parcours de Laurent Hénart dérange".
Ces tracts, d'origine inconnue, ne comprennent aucune mention d'imprimeur et sont vierges au verso. Ils ont été distribués dans différents quartiers des deux villes de Lorraine.
Contactés par l'AFP, les différents entourages des (vrais) candidats hésitaient lundi 6 janvier entre l'hypothèse d'une manipulation d'adversaires politiques ou celle d'une blague de potache, en relevant toutefois "le coût conséquent d'une telle initiative".
D'après les informations recueillies à Nancy par l'un de nos journalistes, ces tracts seraient l'oeuvre d'un collectif qui souhaite garder l'anonymat. Ce collectif dit avoir créé des "oeuvres d'art" pour dérouter les électeurs et perturber la campagne électorale.