Après plusieurs mois de discussion, vendredi 31 janvier 2014, le groupe Total-Retia a accepté de céder 10 hectares non pollués de sa friche de Dieuze pour accueillir une nouvelle entreprise.
En Moselle, à Dieuze, les 54 hectares du groupe Total-Retia sont pollués par l’ancienne activité chimique.
Malgré cela, l'entreprise allemande de fabrication de produits élastiques, HET, a décidé de s'installer sur 10 hectares et de créer une unité de fabrication, après que Total ait décidé de quitter les lieux en cours de dépollution. L'usine devrait employer 80 personnes dans un bassin touché par la fermeture de Retia et le départ de son régiment de dragons parachutistes.
La décision de Total met un terme au bras de fer entre la commune de Dieuze et Retia, la filiale du groupe chargée de la dépollution des anciens sites du groupe pétrochimique, qui était soucieuse de se prémunir contre d'éventuels manquements à ses obligations de dépollution.
Nous avons clairement conscience de l'importance pour une commune comme Dieuze de pouvoir réimplanter de nouvelles activités industrielles (...) Mais en même temps, nous avons des obligations vis-à-vis de l'administration en matière de réhabilitation du terrain (...), qui n'est pas achevée", avait déclaré en janvier le président de Retia, Philippe Goebel à l'AFP.
De leur côté, les élus locaux faisaient pression sur les autorités et le groupe Total car ils souhaitaient récupérer le site rapidement pour y accueillir l'entreprise HET Elastomertechnik, spécialisée dans la production de produits élastiques à base de pneus recyclés.
