Trente cinq jours de grève. L’usine d'incinération des ordures ménagères du Rohrschollen est à l’arrêt. Les salariés dénoncent leurs conditions de travail. Ils affirment entre autres, que l’air qu’ils respirent est chargé de poussière toxique. La direction dément.
L'usine est à l'arrêt depuis 35 jours, mais le manège des camions poubelles n'a pas cessé. Chaque jour, ce sont 800 tonnes de déchets qui passent à la pesée pour être ensuite déchargés sur un quai de transit, dans une usine voisine, SARDI. Ils sont ensuite rechargés sur d'autres camions pour être acheminés vers des sites d'incinération ou de stockage dans la région de Belfort et en Moselle certains traverseraient même la France pour être traités à Laval.
Les surcoûts liés à ce blocage seront pris en charge par l'entreprise Sénerval et ne pèseront pas sur la collectivité : c'est ce qu'assure ce soir Robert Hermann, le président de la CUS.
Ce matin, 63% des salariés étaient encore en grève.