Le Conseil Régional, la Préfecture et l'association Alforeas-Irts ont annoncé, par un communiqué conjoint jeudi 8 mai 2014, qu'ils allaient demander le placement en redressement judiciaire de l'institut Régional du Travail Social. Les sites de Nancy et du Ban-Saint-Martin (57) sont concernés.
Depuis plusieurs années, l'Institut régional du Travail Social de Loraine (IRTS), géré par l'association Alforeas-Irts, connaît des difficultés financières avec une dette estimée à 5 millions d'euros en 2013.
Une décision pour redynamiser l'institut de formation :
Face à cette situation, le Président du Conseil Régional, le Préfet et les dirigeants d'Alforeas-Irts ont annoncé jeudi 8 mai 2014, qu'ils allaient demander le placement en redressement judiciaire de l'institut. Dans un communiqué de presse commun, ils assurent que cette décision va "relancer une nouvelle dynamique". Cette solution assurerait entre autres la rentrée scolaire 2014 et le versement des salaires des 150 employés et des 900 intervenants.L’enjeu reste plus que jamais de reconstruire et de mettre en place un appareil de formation qui favorise le développement et la pérennité d’une offre de formation professionnelle initiale et continue de qualité au service des lorrains, des employeurs et de l’ensemble des acteurs du travail social et médico-social.
Une annonce effectuée un jour férié et pendant la période de stage des étudiants
Vingt-quatre heure après cette décision, les syndicats n'ont pas encore réagi.Depuis juillet 2012, les forces syndicales et les étudiants se mobilisent régulièrement contre la liquidation de l'établissement. Pour eux, la Région n'a pas rempli ses responsabilités en sous-dotant le plus important IRTS de France. La gestion des dirigeants d'Alforeas-Irts et de son Président Yvon Schléret est également pointé du doigt.
Chaque année, l'IRTS forme environ 5.000 étudiants à quatorze métiers du social.