Voilà bientôt 7 ans que le TGV dessert la Lorraine... Point le plus proche de Paris, cette gare permet de rallier la capitale en une heure. Le Département de la Meuse croit, depuis le début du projet, au potentiel du site sur le plan économique. Le nom d'une 1ère entreprise est annoncé : Arelis.
Pour en assurer le développement économique, le Conseil Général a fait l'acquisition de terrains jouxtant la gare "Meuse TGV".
Avec l'espoir de contribuer à l'implantation d'entreprises séduites par l'implantation, à une heure de Paris.
Si, dans un contexte de crise, le projet a été moins rapide que l'arrivée du TGV Est, l'heure des premières concrétisations est arrivée.
Une première entreprise a en effet passé un accord avec la collectivité, en partenariat avec la Région Lorraine, pour implanter face à la gare un centre de recherche pour début 2016... Avec à la clé, une perspective de 200 emplois.
Si à ce jour, le site n'est qu'un espace en pleine nature, les premiers travaux d'aménagement débuteront bientôt, afin que cette entreprise puisse entamer ses propres travaux à son tour.
L'entreprise qui sera donc la première à s'implanter sur ce site se nomme Arelis.
Elle élabore des composants électroniques. Basée à Conflans-Sainte-Honorine, en banlieue parisienne, elle compte plusieurs établissements en France, dont un en Meuse (sur l'ancienne base aérienne de Marville). En Lorraine, Arelis produit des composants destinés à l'aéronautique militaire, ainsi que des émetteurs TNT (destinés au marché russe).
Le site de Marville (anciennement Meusonic) est destiné à poursuivre son activité dans ses locaux : ceux de la gare de "Meuse TGV" accueilleront des activités de recherche et développement , sur une surface de 5 à 10.000 m2.
Arelis ne sera pas seul à Meuse TGV : on sait déjà que l'ANDRA (gérant les recherches sur le site du laboratoire de Bure) prévoit aussi d'y implanter des locaux.
Voyez notre reportage...