Hombourg-Haut : un pharmacien mis en examen dans une affaire de trafic de Subutex

L'un des pharmaciens de la petite ville de Moselle a été mis en examen mercredi 28 mai 2014 dans une affaire de trafic de Subutex, un substitut à l'héroïne, dans laquelle le docteur Jacques Furlan, médecin généraliste et ancien maire de la commune avait déjà été mis en examen.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un pharmacien d'Hombourg-Haut (Moselle) a été mis en examen mercredi 24 mai 2014 dans une affaire de trafic de Subutex, un substitut à l'héroïne,
dans laquelle le docteur Jacques Furlan, médecin généraliste et ancien maire de la commune avait déjà été mis en examen.

Ce pharmacien a été mis en examen, au terme de plusieurs heures de garde à vue, pour "infraction à la législation sur les substances ou plantes vénéneuses classées comme stupéfiants et escroquerie à la CPAM".

Il est soupçonné d'avoir profité des pratiques du docteur Jacques Furlan, 59 ans, ancien maire de la commune, mis en examen en octobre pour avoir prescrit de fin mars 2011 à avril 2013 près de 25.000 ordonnances de Subutex à quelque 285 patients, la plupart du temps lors de consultations expéditives, alors que la prescription de ce substitut à l'héroïne est normalement très encadrée.

Une enquête de l'Agence régionale de santé dans l'officine du pharmacien avait fini par relever des "dysfonctionnements", comme par exemple des incohérences dans les dates de délivrance de médicaments par rapport à celles des ordonnances, selon une source proche du dossier.
L'enquête a également mis au jour des cas de délivrance de plusieurs traitements de Subutex en une seule fois, une pratique interdite.

L'avocat du pharmacien, Me Dominique Rondu, reconnaît tout au plus des erreurs de gestion dues "à l'importance de l'officine", qui emploie de nombreux employés, mais estime que son client "n'a pas participé à un éventuel trafic". Le docteur Furlan, pour sa part, n'a plus le droit d'exercer son métier jusqu'à son procès.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information