Shunichi Miyanaga, président de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a rencontré ce mercredi Jean-Marie Bockel, président de Mulhouse Alsace Agglomération au Sénat.
Dans un communiqué, Mulhouse Alsace Agglomération indiqué que l'entretien a été très positif et explique que Mulhouse, proche de Belfort est le siège d'une usine de fabrication de moteurs Mitsubishi Heavy Industries, la seule en France depuis le milieu des années 2000. Le Président de m2A et Jean Rottner, Maire de Mulhouse ne peuvent que se réjouir d'un renforcement de la présence de Mitsubishi Heavy Industries en France.
Les enchères montent autour d'Alstom
Les enchères montent entre les prétendants d'Alstom : le patron du géant américain General Electric revient jeudi à Paris avec en poche une offre améliorée sur le groupe français pour contrer la concurrence du tandem germano-nippon Siemens/Mitsubishi. Le patron de GE Jeffrey Immelt devait initialement se rendre à Paris lundi, jour de l'expiration de l'offre que son groupe a soumise fin avril au conseil d'administration d'Alstom, et qu'il a prolongée à la demande du gouvernement français. Mais l'entrée dans en scène de Siemens et de Mitsubishi Heavy Industries (MHI), qui ont dévoilé lundi une offre combinant achat partiel et alliance industrielle et s'emploient depuis à convaincre de sa supériorité, a précipité le retour de M. Immelt.
Ce dernier doit être reçu jeudi à à l'heure du déjeuner par le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, puis rencontrer les syndicats d'Alstom, selon des sources concordantes. Le groupe de Fairfield (Connecticut, nord-est) avait offert 12,35 milliards d'euros pour acheter l'ensemble des activités d'Alstom dans l'énergie, qui représentent 70% du chiffre d'affaires du groupe. Inacceptable pour le gouvernement français, qui a pris un décret pour, si nécessaire, bloquer l'opération, et a demandé à GE début mai de revoir son offre, notamment en apportant davantage de garanties sur l'emploi et en renforçant le pôle transports d'Alstom. GE a répondu partiellement à la première demande, en promettant de créer 1.000 emplois, mais le gouvernement attend maintenant de lui un engagement écrit et précis.
Concernant le pôle transport, GE serait prêt à céder son activité de signalisation ferroviaire à Alstom, alors qu'il évoquait jusqu'ici une simple alliance dans ce domaine avec le fabricant du TGV, selon une source proche du dossier. De même source, on indique que GE pourrait aussi proposer de créer deux coentreprises avec Alstom : l'une dans les réseaux intelligents et l'autre dans les turbines hydrauliques. Le groupe américain en contrôlerait la majorité du capital.