Dopage : une enquête ouverte en Moselle suite au contrôle positif du lanceur de marteau, Quentin Bigot

Après le contrôle positif du lanceur de marteau lorrain, Quentin Bigot, une enquête de gendarmes spécialisés est en cours en Moselle en raison de soupçons sur un éventuel réseau de dopage organisé dans la région, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Après le contrôle positif du lanceur de marteau lorrain, Quentin Bigot, une enquête de gendarmes spécialisés est en cours en Moselle en raison de soupçons sur un éventuel réseau de dopage organisé dans la région, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Lundi 28 juillet 2014, des gendarmes ont interrogé un lanceur de marteau issu du même club que Quentin Bigot et perquisitionné son domicile, "sans rien trouver", a déclaré à l'AFP Bruno Hue, le président de la section locale d'Amnéville (Moselle) de l'Athlétisme Metz Métropole. Un autre lanceur du club a probablement également été entendu par les gendarmes, selon M. Hue.

Selon une source proche du dossier, l'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), un service de police judiciaire de la gendarmerie nationale s'intéressant notamment aux trafics de produits dopants.

Je suis complètement retourné" par cette affaire, a réagi M. Hue. "Ce qui est sûr c'est que le contrat pro de Quentin Bigot au niveau du club s'arrête là", a-t-il ajouté.


Au niveau de la Fédération française d'athlétisme (FFA), l'athlète mosellan de 21 ans devrait connaître sa sanction d'ici quelques jours, la commission de
discipline de la fédération, qui l'a auditionné le 24 juillet, ayant 10 jours pour se prononcer, a rappelé M. Hue.

L'Est Républicain avait révélé le 12 juillet que le sportif avait été contrôlé positif à un produit de la catégorie des stéroïdes anabolisants, lors des Championnats d'Europe d'athlétisme par équipes les 21 et 22 juin à Brunswick (Allemagne), où il avait pris la deuxième place de sa discipline avec un lancer à 76,15 mètres.

Quentin Bigot n'avait pas demandé l'analyse de l'échantillon B et réservé ses explications à la commission de discipline de la FFA.

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