Le projet de réforme des régions sera discuté à partir du 28 octobre au Sénat. Une commission spéciale, comprenant deux Alsaciens - Claude Kern, nouveau sénateur UDI du Bas-Rhin et Catherine Toendlé, sénatrice UMP du Haut-Rhin - examinera d'abord le texte le 21 octobre.
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Les deux sénateurs alsaciens y défendront un amendement au texte de loi adopté en juillet dernier par l'Assemblée nationale, portant sur la création d'un Conseil d'Alsace. Le seul moyen "pour éviter que l'Alsace soit diluée" dans une grande région ALCA, a répété lundi au cours d'une conférence de presse Philippe Richert, le président (UMP) du Conseil régional.
Une chance sur cinq
Deux jours après la manifestation organisé par les Chambres consulaires, qui a rassemblé entre 10 000 et 15 000 personnes samedi à Strasbourg, Philippe Richert veut rester confiant : "Il y a
20 % de chances que les choses bougent et le Sénat [qui a basculé à droite le 28 septembre dernier] peut y contribuer.
Le destin de l'Alsace scellé à la fin de l'année
L'examen de la réforme par le Sénat devrait durer deux ou trois jours. Ensuite, le texte, amendé, repassera à l'Assemblée nationale. En cas de désaccord, une commission mixte paritaire, composée de 7 députés et de 7 sénateurs, sera chargée de rédiger un texte commun, qui devra être ensuite voté dans chaque assemblée. C'est la procédure - classique - de la navette parlementaire. S'il y a, à nouveau, désaccord entre les deux chambres, le gouvernement peut laisser le dernier mot à l'Assemblée nationale. Le président de la Région Alsace estime que
le vote définitif devrait intervenir à la fin de l'année, après l'adoption par le Parlement du budget de l'Etat et de la Sécurité Sociale.
"Une bonne opération de promotion commerciale"
Revenant sur la décision du Conseil régional de mettre en place des tarifs spéciaux à 5 euros dans les TER pour les manifestants, Philippe Richert affirme que "les trains étaient remplis" et que c'était "une bonne opération de promotion commerciale. Un petit bénéfice n'est même pas exclu".