Les faits se sont déroulés au mois d'octobre 2014 et ne sont pas isolés : sept centrales ont fait l'objet d'un survol.
En région Lorraine, c'est l'établissement de Cattenom qui a été visé. EDF a porté plainte. Une enquête est en cours.
Un drône, -dont la circulation est strictement réglementée-, aurait survolé la centrale de Cattenom, en Moselle.
Selon EDF, "ces survols ont été sans conséquences sur la sûreté ni le fonctionnement des installations".
EDF a porté plainte auprès de la gendarmerie et prévenu les pouvoirs publics, comme prévu par les procédures relatives à ce genre d'incidents.
L'organisation Greenpeace, qui a l'habitude d'interpeller les autorités sur la "vulnérabilité" des sites nucléaires en cas d'éventuelle attaque aérienne, nie "toute implication" dans ces incidents.
Nous sommes très inquiets de la survenue et de la répétition de ces survols suspects sans qu'aucune réponse sur leur origine ne soit fournie ni par EDF, ni par les forces de l'ordre. Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire, Greenpeace.
Comme le rappelle l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la sécurité aérienne des centrales relève du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité rattaché à ministère de l'Ecologie et de l'énergie.
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 mètres d'altitude autour des sites.
L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF.
La France compte au total 19 centrales nucléaires en activité, soit 58 réacteurs, tous exploités par EDF.
La réaction de Yannick Rousselet, de Greenpeace